Page 134 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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Que Notre-Darne-de-Protection éiende ses matenielles préservations
à tous ceux qui l'invoquent, même cn dehors du cloître, c'est un fait.
Nous prenons la liberté de Le prouver cn donnant ici quelques témoigna-
ges l'attestant. Faute d'espace ct de iernps nous noue bornerons aux
suivants :
En 1916, après I'incendie de l'église de Limoilou, à Québec, le Révé-
rend Père Erneet-Marie, alors Gardien du Couvent, Fcrivit dans l'Action
Catholique, le récit de I'inccndie attribuant à Notre-Dame-de-Protec tion,
la préservation du Couvent attenant à l'église. IE Révérend Père ter-
minait son récit par ces rnots : a Il nous est doux de rendre publique-
ment nos actions de grâces à Celle qui vient de justifier, une fois de plus,
son titre de Notre-Dame-de-Protection. 1
Après l'iiicendie d'iine grande partie dii couveut dee Ursulines de
Roberval en 1919, la Révérende Mère Saint-Stanislas écrivait que sa
Communaiité attritnait, ponr une grande part, la conmrvatiori des meil-
leures parties de leurs bitisses à la présence d'une image de Notre-Darne-
de-Protection.
En 1932, nous fûines singulièremeiit surprises ou plu t6t iinpression-
nées en entendant les religieuses de l'immaculée-Coneepiion de notre
vilie, noue faire la comtnunication suivante, touchant les Missionnaires
de Ieiir Congrégatioii F~ablie eii Chine : i: Au couvent de Farkon, sur-
nommé * Le Petit Couvent r paree qu'il ne s'y trouve que quatre reli-
gieusee, ou apprend qu'une bande de Communistes se dirige sur la place.
La Supérieure, une canadieiiiie, plaçaiit tout son espoir dan3 le secours
de la Vierge Marie, plus forte qu'une armée rangée en bataille m. pour
toute mesure de résistance, expose snr la porte une image de Notre-Dame-
de-Protection. La troupe abauce ; mais au moment de franchir uiie
barrière qui la sépare dn couvent, iine balle, partie on ne sait d'où, atteint
à la téte le ehef de cette bande et le lerrasse. Sous l'impression que ln
maison des sœurs eiit oceupée par les Japonais, les bandits preiinent la
fuite, laissant rios qnatre petites sœurs toutes à i'effusioii de leur grati-
tude envers leur céleste Protectrice. r Uiie fois encore, et dans des eir.
constanees bien opportunes, Notre-Dame-de-Protection a moiitré que ce
qu'elle garde est bien gardé !
Dans une lettre datée du 27 avril 19.53, La Révérende Mère Supé-
rieure Régionale de ilos Communautés-Sœurs d'Alrique-Sud iious écri-
vait : * Dernièreinent, iious avons failli brûler. Uii eoir, vers huit heu-
res, nod ehamps étaicnt en {eu, autoiir de la niaisoii. Daiis ee pays, on
brûlc les liantes herbes. quand elles soiit séehes, an lieu de les couper.
11 faisait du vent et e'est le feu des voisins qui se propagea ehez nous ;
nous eûmes le teinpa de sauver vaches et volaiIIes et je jetai tout autour
de ta maison des médailles de Notre-Daine-dc-Protection. La Vicrge fit
la limite du feu qui s'arréta en ligne droite, le long du ehamp voisin
de notre maison. La protection de Notre-Dame était visible. Voulez-
vous lui dire : * Merci i avec nous et pour nous, s'il vous plaît.
Au soir de la réeeption de ce témoigna~e, lc 10 sepiembrc 1953, iions
rccevions, de Ia part d'uiie eornpatriote de la Saskatchewan, une touchaiite