Page 174 - monseigneur
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La Ford de M. Ovide Baril. en )915. Emma DroUln, soeur de Joséphine, el Uplon
                             étaient lJers d'y monter. Toul le monde sonalt des maisons pour regarder passer
                             les rares aulOs ! C'élait un événement!

                             roues et le top (toit) baissé, je ne voulais pas. Exposés à la vue
                             de tout le monde, pour moi, vous n'y pensez pas! Enfin, j'ai
                             fait mon tour d'auto. Ça allait bien et j'étais bien contente.
                                 En novembre de la même année, nous sommes retournés
                             encore au Petit Chenail. Nous nous figurions que l'oncle et la
                             tante de mon mari étaient heureux de nous voir revenir, et puis
                             j'avais toujours ma mère, mon frère et sa famille. C'était
                             plus désennuyant pour nous. Mon mari continuait à aller
                             jouer aux cartes chez nous, le soir; moi, j'avais deux enfants!
                                 Au printemps 1915, je suis partie seule avec Madeleine et
                             j'ai laissé Gustave chez mon oncle, ma mère étant retenue à
                             la maison (il devait y avoir une autre naissance). Elle devait
                             ramener Gustave chez nous le mois suivant, mais lorsqu'elle
                             est allée le chercher, mon oncle a fait une colère noire. On lui


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