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                                    LE
CHA\u00ceNON
\u2013
25
MUSES
DU
SUD
65
qui
lui
tiennent
particuli\u00e8rement
\u00e0
c\u0153ur,
notamment
ceux
des
droits
linguistiques
et
des
droits
scolaires
Plusieurs
de
ses
nombreux
engagements
professionnels
et
b\u00e9n\u00e9voles
qui
s
y
rattachent
s
effectuent
en
parall\u00e8le
et
se
chevauchent
au
cours
d
une
impressionnante
feuille
de
route
G\u00e9rard
devient
d
abord
secr\u00e9taire
g\u00e9n\u00e9ral
de
l
Association
de
la
jeunesse
franco-ontarienne
de
1970
\u00e0
1971
Puis
en
1971
le
pr\u00e9sident
de
l
Association
canadienne-fran\u00e7aise
de
l
Ontario
(ACFO)
Ryan
Paquette
l
incite
\u00e0
combler
par
int\u00e9rim
le
poste
vacant
de
secr\u00e9taire
g\u00e9n\u00e9ral
de
l
ACFO
o\u00f9
il
\u0153uvre
d\u00e9j\u00e0
comme
b\u00e9n\u00e9vole
Il
s
implique
alors
dans
le
dossier
des
conflits
scolaires
Il
devient
aussi
membre
du
conseil
d
administration
de
l
Association
canadienne
d
\u00e9ducation
de
langue
fran\u00e7aise
(ACELF)
en
1972
et
il
pr\u00e9side
de
1975
\u00e0
1976
le
Comit\u00e9
consultatif
de
langue
fran\u00e7aise
du
Conseil
scolaire
d
Ottawa
avant
de
devenir
pr\u00e9sident
r\u00e9gional
de
l
Association
fran\u00e7aise
des
conseils
scolaires
de
l
Ontario
(AFCSO)
de
1977
\u00e0
1979
De
1974
\u00e0
1978
il
\u0153uvre
au
sein
de
la
fonction
publique
f\u00e9d\u00e9rale
\u00e0
la
direction
des
langues
officielles
du
Conseil
du
Tr\u00e9sor
G\u00e9rard
L\u00e9vesque
effectue
ensuite
un
retour
\u00e0
l
ACFO
de
1978
\u00e0
1981
\u00e0
titre
de
directeur
g\u00e9n\u00e9ral
de
l
organisme
Il
faut
comprendre
qu
\u00e0
l
\u00e9poque
cet
organisme
s
implique
dans
plusieurs
domaines
li\u00e9s
\u00e0
la
francophonie
y
compris
les
dossiers
 juridiques
et
ceux
de
nature
socioculturelle
Il
transige
alors
directement
avec
le
gouvernement
provincial
sur
des
r\u00e9alit\u00e9s
uniques
auxquelles
les
francophones
se
heurtent
Par
exemple
G\u00e9rard
fait
part
des
probl\u00e8mes
 juridiques
engendr\u00e9s
par
la
traduction
anglaise
des
testaments
r\u00e9dig\u00e9s
en
fran\u00e7ais
parce
que
le
gouvernement
ontarien
ne
reconna\u00eet
pas
les
testaments
pr\u00e9par\u00e9s
dans
la
langue
de
Moli\u00e8re
Il
r\u00e9ussit
\u00e0
r\u00e9gler
cette
question
au
niveau
politique
en
argumentant
qu
en
vertu
de
la
common
law
le
gouvernement
se
doit
de
reconna\u00eetre
les
derni\u00e8res
volont\u00e9s
d
une
personne
en
fonction
d
un
testament
original
plut\u00f4t
que
par
l
entremise
d
une
traduction
qui
ne
refl\u00e8te
pas
n\u00e9cessairement
l
intention
du
testateur
tel
qu
elle
est
\u00e9nonc\u00e9e
dans
le
document
original
C
est
dans
ce
contexte
et
sous
l
encouragement
du
premier
ministre
provincial
progressiste-conservateur
de
l
\u00e9poque
l
honorable
William
Davis
que
G\u00e9rard
est
mis
au
d\u00e9fi
Ce
dernier
lui
offre
une
lettre
de
recommandation
s
il
choisit
de
faire
son
entr\u00e9e
\u00e0
l
\u00e9cole
de
droit
 Apr\u00e8s
maintes
r\u00e9flexions
G\u00e9rard
s
inscrit
au
programme
de

                                
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