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PATRONYMES



            Une ascendance

            Bruyère







            Recherche par Paul Leclerc, avec l’appui de Samy Khalid
                                                                                     FRANCE

            Souvent les noms de nos ancêtres fluctuent. Tel est le

            cas de la présente famille qui, de Bruguier ou Bruyer
            (sans doute prononcés de la même façon dans le                                          Bollène
            patois local), a vu son patronyme passer à Bruyère,
            Brugnier, Brière, Bruyet, Bruguerre et ainsi de suite.



            Le berceau de cette famille se trouve à Bollène, dans
            le département de Vaucluse (Languedoc), en France, à
            45 km au nord d’Avignon et 180 km au sud de Lyon.

            1.  Claude Bruguier, boulanger de profession,
               épouse Marie Magdeleine Bernard le 29 août
               1730 à Bollène. Ensemble, ils ont au moins
               huit enfants nés là entre 1733 et 1757. Lui est
               inhumé le 28 mai 1760 et elle, à l’âge de 47 ans
               le 2 septembre 1757 .
                                 1

            2.  Jean-Baptiste Bruguier est né et baptisé le
               17 août 1734 à Bollène. Il arrive en Nouvelle-
               France en 1756 comme grenadier dans
               le régiment de La Sarre, compagnie de          La collégiale Saint-Martin de Bollène, monument historique du XII  siècle, a
                                                                                                          e
               Palmarolle, au sein des troupes de Montcalm;   certainement vu passer plusieurs générations de Bruyère. Photo : Iguanebobo
                                                              (Wikipédia).
               c’est sans doute en tant que soldat qu’il a
               acquis le surnom de Bélair. Le 15 septembre      Bruyère, « écuyer, juge de paix, major de division des
               1760, il épouse, à L’Assomption, Marie Thérèse   milices », décède le 23 août 1820 à L’Assomption.
               Beaudry, née le 30 mars 1744, fille de Pierre
               Beaudry et d’Agathe Payet. Seize enfants       3.  Charles Bruguier, issu du premier mariage de Jean-
               naissent au couple, mais huit décèdent en        Baptiste Bruguier avec Thérèse Beaudry, est né le
               enfance. Le 21 juin 1779, à L’Assomption,        31 mars 1763 à L’Assomption. Cultivateur de métier,
               Jean-Baptiste Bruyère veuf de Thérèse Beaudry    il est déjà veuf d’Ursule Gaillard quand, le 11 février
               épouse Elisabeth Sincenne. Le 19 février 1783,   1817, il épouse à Sainte-Anne-de Beaupré la jeune
               il épouse ensuite Marie-Madeleine Massue.        Sophie Mercier, née le 18 avril 1796, fille d’Étienne
               Finalement, sa dernière épouse est Marie         Mercier et de Marie-Louise Lefrançois. De cette union
               Angélique Lecours, avec qui il se marie le 6 juin   naissent Élisabeth Bruyère en 1818 et Théophile
               1797 à Lachenaie. Jean-Baptiste Bruguier ou      Bruyère, qui suit. Charles décède à L’Assomption
                                                                le 18 novembre 1824. Sophie se remarie avec Louis
            1  Fichier Origine, www.fichierorigine.com/app/recherche/detail.  Hétu en 1826 à L’Assomption, puis avec Pierre
              php?numero=350026. Selon certaines sources que nous n’avons
              pu confirmer, Claude Bruguier serait le fils de Guillaume Bruguier,   Courtemanche en 1841 à Saint-Esprit, et décède le
              lui aussi boulanger, et de Jeanne Graffand.       15 août 1849 à cet endroit.

                                                                                                LE CHAÎNON, ÉTÉ 2020  35
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