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PATRONYMES













































        Marie-Gilles Mailhot et Théophile Bruyère. Source : Jean Urgel Forget et Élie-Joseph Auclair, L’histoire de Saint-Jacques d’Embrun, Ottawa, La Compagnie
        d’imprimerie d’Ottawa, 1910, p. 155. Photos retouchées par le Studio Bérubé, Russell (Ontario).

        Avant d’entreprendre mes recherches, j’avais          ma lecture. Je ne m’en lassais jamais. Puis, un an
        vaguement entendu parler des Sœurs Grises, mais       avant son décès, il me l’a offert en héritage. J’avais
        je ne connaissais pas l’ampleur de leurs réalisations   environ 22 ans et il en avait environ 90.
        dans la région. La découverte de mon lien de parenté
        m’a incité à approfondir et à élargir mes recherches   BM – Travaillez-vous régulièrement à vos recherches
        généalogiques en cours, pour inclure des recherches   généalogiques?
        portant sur Élizabeth Bruyère et les Sœurs de la
        Charité d’Ottawa. Ces dernières m’ont appris, entre   MB – Oui. J’y consacre environ 20 heures par semaine,
        autres, qu’elles avaient fondé un hôpital à Mattawa   durant mes temps libres en soirée et en fin de semaine.
        ainsi qu’un à Sudbury.                                Je suis loin d’avoir terminé puisqu’il y a toujours
                                                              quelque chose à découvrir. Certaines informations
        BM – À ce moment, faisiez-vous des recherches         sont difficiles à trouver. De là l’importance de la
        généalogiques depuis longtemps?                       collaboration entre généalogistes. Il serait bon si
                                                              tous les généalogistes acceptaient de partager leurs
        MB – J’avais commencé quelques mois plus tôt cette    informations.
        année-là. Je m’intéresse toutefois à la généalogie
        depuis l’âge de 13 ou 14 ans. Mon grand-père          BM – Auriez-vous des conseils à offrir aux personnes
        possédait un livre sur l’histoire d’Embrun, intitulé   qui envisagent de commencer à faire des recherches
        L’histoire de Saint-Jacques d’Embrun. C’est dans cet
        ouvrage que j’ai trouvé le nom de mon arrière-arrière-  généalogiques sur leur famille?
        grand-père. Ce livre publié en 1910 se retrouvait parmi  MB – L’établissement d’un réseau de généalogistes
        d’autres dans un meuble vitré chez mon grand-père     solidaires est particulièrement important. Plus on
        et je le consultais fréquemment. Il m’offrait parfois   connaît de généalogistes, plus il est facile de retracer
        de l’apporter chez moi afin que je puisse poursuivre   l’information recherchée.


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