Page 77 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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LE RÉGIME AN(iLAlS DE J790 A 1796                       63

          Dllndas répondit à DOl'ehester, le 2 oeLobre 1793 (4).     1/ Je suis
     ii d'opillioll, dis:üt-il, qur les instruetions de Sa  Maj<~sl,é. sont telles
     li qu'elles laissent au {.!:ouverneur lin pouvoir suiIisfl,nt pour surmonter
     li toutes les diUlrultés.
          il II e t évidl!nt qu'une c<)ncession de 200 acres à un seul individu

     "  obi, i:ildfIK:l.Jl te J mais le gouverneur iouit ici d'une cCl'taine discrétion
     " nont il fera profiter le roi et la. province, il peut en cons0qu0nce étrnnl'c
     il les  limit,es de la concession, en faveur d'une personne qui mérite
     H davantage.
          (( Je concours dans le f'<~JlS du rapport du 17 mars, que les chefs
     il et lems associés seront les principttux colonisateurs des terrr~ de la
      li C01ll'Olll10.  Le instructions doivent être interprétées selon les divers
      JI cUs qui peUVl~Jlt sc pl'ébülltel' ; il faudra, cependant, s'en tenir, autant
     " que possible, aux principes généraux.
          " Il est évident qu'on ne doit pas concéder à un seul individu plus
     "de 1,200    a(~]'n8.  Le chef d'Un groupe d'associés doit cependant
     (( recevoir, dan::; les portions lLK:-1igllées à ceux-ci, la quantité de terre
     il qui peut être considérr.r comme une compensation raisonnable pour
     l' les dépenses qu'il  :.1 encourues.
          (( Le chef devra s'entendre a.vec ses associés à ce propos.      La
     il quefltion  oumise à la consicl('l'ation des officiers da gouvE~rllement,
      "est ce11<)-ci:  combien d'asso('ir.s, un chef devra-t-il présenl,er pour
      "qu'il lui soit uccowlé un canton, les réserves de la Couro.nne et du
      il clergé exceptérR, et ainsi pour une étendue moinc1J'e qu'un canton?
     " Pour répondre à cette quest,ion, il suffit de eon:-iidérer quel nombre
     il d'acres, dans   le canton dont on fait la demn,nde, serait une
     "compensation raisonnable pOUl' les dépenses encourues par le chef,
     ., pour l'établissement de ses u':>:-1ociés, parce qun la quantité de terre
     "équivalente à ce llombred'acre:-i, est précisément·celle que les associés
     l( devraient être en IXlül)Ul'e de lui céder de l'octroi qui leur a été accordé,
      j( tuut en' sr réservant 200 acres pour chacun d'eux.
          " Le plus grand nombre d'associés on exigPra, tout en laissant un
      u encoura{.!:<lIlwllt, raisonnabk :lU chef, le mieux ce sera pour la province.
          (1 On peut appliquer ce mode de raisonner au cus de M. Ogden,
      j( et à tous les autres qui se pr(>HI~nteront,  Ln, quest,ion à décider est
     U de savoir::;i la concrssion de 22,000 ucrcs d~ terre, faite selon les instruc-
     ({ tions ù. quarante colons, sera llr.cüssllire pour récompenser le chef
      Il de~ dépenses qu'il aura encourues pour él:1blir ses associés.  S'il en


          (4) Arch. CHllild.  P"IiI",..< .l'E\at.  Dundl>S Il Doroh~"l~r.  Q. Bli. pp. 3H)·32:.I.
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