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                        rions trouVf,r ce critérium dans les comparaisons des chiffres fournis
                        par les deux plus grandes provinces de la Confédéru.tion.       La pro-
                        vince d'Ontario CL mvoyé, de 1900 à 1914, 2325 forçat:-: au pémitencier
                        de Kin~~ton; SUl' cr nombre, 292 ont été transféréR ;\ la division des
                        aliénés, soit 12.98 }Jar cent.  L  chiffr s, pour la province de QuébeC',
                        pour la même période, sont re--pectivement, 2503 et 51, soit 2.03 par
                        c~nt.  Md(OIlK (~d lll'Ilportion cIe 2.03 pour cent, en l'f'I~anL des 12.98
                        pour cent de la }ll'Ovin('I' d'Olll.ario et 1:Ij..;:-;ons-la démontror, sans plus
                        de discussion,  l'eiliclleltL~ d.e l'experr.i,.;(~ dall:-: la. province de Québec
                        qui révèle, avant condamnation, le plus p;mlld nombre des aliénés.

                             Une considératioll d'une importance sociale con~idén\'ble 8~ pré-
                        sente ici.  Alor:-: que  I(~:-; condamnés df1US les prisons ordinaire,..; ne
                        dOll1nen t qu'une proportion d'u.lién ',s reeuei llit'\  ~Lprès condamnation
                        de 2.40 pal' rnill(~, cetk proprtion  ,t de 2.04 par cent pour leR aliénés
                        recueillis aprl:K condl1mnation dan,   les p nitenciers, en prenant en
                        con:-;idémtion le chill'rtO 10, plus favontble, celui de la province de Qué-
                        bec.  Il e:-:t certain qu'un r  '1I1e qui prélève un tp.1 tribut sur ceux qui
                        en sont l'objet) mérite une sérieuse r(~visjon.  L s chiffr s  lll' lesqutOls
                        (~(~S considérations s'appuient sont tirés du tableau II de la deuxième
                        .série.

                             Conr:l1J.~'ionl:î.  ·La stati~tiCJue' démontre que, clans la province de
                        'Québec, l'expertœs(! médicale  l:t, toujours Hé traike par le bureau du
                        procureur-général u.vec la plus gra.nc1e largeur de vue et la plus grande
                        libéralité.  L('~ tribunaux ont toujours faiL preuve de vigilance.  J'a-
                        joute quo jama,is, à ma connajssance, on n'a refusé une expertise légiti-
                        mement demandée.      Il est douteux qu'aucune autre province ou aucun
                        autre pays pui:-is~ offrir une statistique aussi favorable.

                             Avant de clore ce mémoire, je désire offrir l'expre:-:sion de mon
                        appréCIation à tous ceux qui m'ont aidé dans ma tCwhe de médecin
                        -exp(!rt.  J'ai déjà padé de monsieur C, A.    Vallé(~,  Sa perspicacité
                        ct ses aptitudes remarq uabJes nous ont été prÎ~<:i(:uses.  ]YI, Davi cl,
                        le second on commandement à la prison, s'applique avec intelligence
                        -et zèle ft, l'?xécution cle.. devoirs de sa charge.  Son expérience, à la-
                        quelle nous u.vons eu souvent recoul'S, nous a rendu de f(~els services.
                        M. le Dr Devlin m'a donné une collaboration dont je reconnaü~ toute
                        la valeur.  Psychologue consommé) ali6ni!ite savant, observateur très
                        averti, expert très prudent dans SV" décisions, il applique ces qualités
                        avec une sCl.reté de main que lui donne une longue expérience.    M. le
                        Dr J. A. Larose, médecin interne de l'Hôpital Saint-Jean de Dieu,
                        m'a aidé d'une façon efhcace dans la compilation des tablea'l1x.
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