Page 38 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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40 AARON HART
Puis Hart se mit en relation directe avec des
commerçants anglais, qui avaient à Londres un
marché ouvert pour les fourrures, et qui en retour
fournissaient les importations nécessaires à son
commerce. Ces commerçants s'appelaient Phyn,
Inglish et Co., Forsyth & Co., Bainbridge, Ansley
& Co., ces derniers ayant fait affaire déjà avec
les commerçants français.
Peu à peu, le commerce se précisa. Les colons
au sang aventurier, que rebutait le travail ingrat
et monotone de la terre, accoururent à lui pour
tâcher de retrouver à son contact et à son service
un frisson nouveau d'imprévu et de prospérité.
Les premiers engagés racontaient volontiers que
la cave du marchand juif regorgeait déjà de cof-
fres d'argent et qu'il pouvait offrir plus que les
autres parce qu'il était plus audacieux dans ses
projets et dans ses avances plus libéral.
Cela, comme on l'a VLI, avait commencé en
1764, avec l'engagement de Joseph Chevalier.
Puis, en 1767, Michel Salois revint d'un voyage
d'été aux pays d'En Haut, avec Bazile Bélisle,
les deux canots remplis à chavirer de riches et al-
léchantes fourrures. Les Sauvages, affirmaient les