Page 6 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
P. 6
En novembre 1855, le conseil municipal a pu obtenir de la part du
Gouverneur de la province de Québec, l'autorisation de publier les règlements
municipaux de la paroisse de Saint-Sauveur en français. Il nomma également trois
évaluateurs afin de dresser la valeur foncière de la liste des propriétés gui se
trouvent dans la municipalité. Vers 1875, l'évaluation globale des propriétés
était de 49 6326.
Les premières activités de type industriel qui existèrent à Saint-Sauveur
furent une potasserie, un moulin à scie, un moulin à farine, et une carrière à
chaux avec four. Comme partout ailleurs existaient très tôt les métiers
traditionnels de forgeron, de charron, de tanneur, de ferblantier, de cordonnier
et quelques autres activités reliées à la vie agricole comme la culture du lin
et l'élevage des bovins; vers 1875, on créait une première beurrerie (en 1895,
on en comptait trois). C'est monsieur Dagenai s qui ouvrit la première
boucherie.
Le premier médecin de la paroisse fut monsieur Toussaint Chartrand et le
premier notaire, Maître Joseph Labelle.
C'est en novembre 1857 que le Gouverneur général du Canada érigea la
Commission scolaire de Saint-Sauveur qui se composait de quatre arrondissements:
le village de Saint-Sauveur,
le secteur de Piedmont
celui du lac Marois (côtés nord et sud)
et celui du Grand Ruisseau.
Dès août 1883, les conseils municipaux de Saint-Sauveur et de Sainte-Adèle
ont déboursé 10 OOO$ pour que la voie ferrée reliant Saint-Jérôme à Sainte-Agathe
puisse passer par ces deux villages. C'est ainsi que le 1" septembre 1892, le
premier train passe par la gare de Piedmont.
La fièvre des chemins de fer se fit aussi sentir à Saint-Sauveur. La
compagnie de chemin de fer de colonisation de Montfort fut constituée le 2 avril
1892 et la plupart de ses actionnaires étaient des habitants de Saint-Sauveur,