Page 4 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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Historique



                        Au  XIXem"  siècle,  de  nombreux  Canadiens-français  que  les  terres
                 historiques de la vallée du Saint-Laurent ne pouvaient plus nourrir émigrent vers
                 les États-unis  afin d'y  chercher fortune ou, tout au  moins, d'améliorer  leur

                 sort.  Afin de mettre fin à  cette hémorragie démographique, de nouvelles terres
                devaient être ouvertes  : ce fut l'épopée  de la colonisation.


                        De nouvelles régions comme les Laurentides et Te Saguenay-Lac-Saint-Jean

                 reçurent  donc  leurs premiers  colons.  Dans  le cas des Laurentides, ce furent
                d'abord  Tes terres situées  au  nord de Saint-Jérôme qui furent  colonisées  les
                 premières, créant des villages comme Shawbridge, Sainte-Adèle, Saint-Sauveur et

                 Morin Heights.  Sous l'impulsion  du curé Label  le, de l'honorable Augustin-Norbert
                 Morin et de monsieur Leprohon, la colonisation des Laurentides s'étendit  de plus
                 en plus loin : de Sainte-Adèle, elle poursuivit son chemin jusqu'à  Sainte-Agathe,

                 Ivry-sur-le-Lac, pour enfin aboutir à  Saint-Faustin et Saint-Jovite en dépit des
                 embûches causées par  l'âpreté  du relief montagneux.


                        Vers  1837,  des  colons  provenant  de  plusieurs  villages  des  Basses-

                 Laurentides, particulièrement  de Saint-Jérôme s'établirent  dans  le  territoire
                 faisant majoritairement partie de T'augmentation de Ta Seigneurie des Mille-Isles
                 propriété de messieurs Maximilien Globensky et de   osep ph-Édouard de Bellefeuille

                 : Saint-Sauveur.  Des colons s'étaient  déjà établis à  Piedmont et aux abords du
                 lac Marois et parmi ceux qui vinrent s'établir  dans le territoire qui deviendra
                 Saint-Sauveur, on trouve des habitants de Saint-Eustache qui fuyaient à  la suite
                 de la Rébellion des Patriotes en 1837.



                        Située à  21 kilomètres de Saint-Jérôme, cette parqisse, au moment de son
                 érection par décret du 6 février 1854, fut limitée, au nord, par  Te canton Morin

                 érigé le 1"    novembre 1853; à  l'est,  par une partie du canton d'Abercrombie  (le
                 Pm' rang de ce canton faisant partie de la paroisse crée) et par une partie de
                 Sainte-Adèle; au sud, par  la paroisse de Saint-Jérôme; enfin, à  l'ouest, par  la
                 paroisse des Mille-Isles.
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