Page 94 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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CLAUDE-HENRI GRIGNON (1 834-1 976)






                      NOTRE ClJKTtrRE SERA PAYSANNE, OU NE SERA PAS
               1 -,
               1
               ,      je  l'ai  kit so 11 vent et je le rC@e  : notre sumivance reste intimement
                     , li& au sol. ie ~riot K d (mis km) contient tour le & muta
                                            u
                I
                      noii traditions, nos mmmI rime foi et notre langue. REuaochez le sol
               '  1   de nom vie mide, bfiomique, p?litiqrs: a il des point de Çulturc
                    5  ana&mn~.hmpise II.
                                          .]
                      Notre dmrr canadienne-hnçaise swt du sol et dle viendra dawirsge
                      du sol si nous le voulons. Que  des   &es,  fauçhte et hwAes d'avance,
                      nous mirem de  narirideux i parce que  nous crions 3 nos mrnprriotes :
                                        !
                      u Garda vos  tm a et païe que naus isavons Foi  daris ta  seule mystique
                    IO  p a w  il  rme un hi1 qu'auafne &hie ne put d&&,     c'er  que h
                      payerie du Qui bec ne dqmdm peil Meznwt. or  Le ssrl esr invincible *,
                      a &rit Remy de Goilrmont, a me fois-13, il a dit :inc dmx sulsea Qub
                      mtera QH&     avec sa l~ngue si savoureuse (j'erirerids sa langue paysinne).
                      avec se meurs et sa  religion.
                    15  Notre culture, pow via, n'a pas kin d'Eue- ssentidement fran*.
                          déjd par sa origines, origines que nom avons bdBes quelque peu
                      (et cr n?m pas si mal), mais elle sera une culture ç;yiadietine-Fjanpiw tant H
                      .iu'isi longtemps que nous garderom nos rem, c'ex-A-dirc nom foi, narre
                       tangue, nos courumes. [...]
                   7n  Noue littkmture sera absolument p-ne   ou eue ne sera pas. Si eue ne l'est
                       pas, il ne peut etre quatian de culture caaadienne-franpw proprernenr dice.
                       Pour la muver, pour nous sauver, naus avons baoin d'me  langue bien à nous,
                       me langue du tmir, inmnnue aujourd'hui,  m&  que da écrivains patients
                       Finiront  par Bdifier mot  par mot, lsaition par  locution. Nous n'avons que
                       Faire d'une lan  e franc oficielle, Et,  par ailleurs, pourquoi la  paysans
                       iraient-&  s'unknsrer de h langue  anglaise quand iL m podcknr  une,
                      auxi propre que n'imprce làquelte
                       que nos @reî nous aient laisse ?
                       Faites atrciiririn, je Yais dire une
                L




                      i   mm-pqlra.ou
                                                                                            wdelechm
               1.  Dressez la Iisre des principaux aspects passéistes contenus dansr cet ex*
               2.  Ce cexte peut-il etre complémentaire de celui de Camille   f
               "
                  Quelles  idees ML  aussi défendues dans l'extrait de Marra  Cliopdelaine ?
                  Comparez la iangue de Grignon romancier avec les idées défendues ici. L'auteur Wl
                ;  en prarique sw  propres id&  ?                                             I
                                                                                       i  I
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