Page 86 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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                r '
                       CLAUDE-HENRI GRIGNON (1894-1 976)


                      ie~omui ünhmmtsitwipCchC.pamen 1933,apour~ksLiiu~MairIIs'~blai
                      ~duporo;rad'm~gue6wimrrr~ndehtsm;a~bknphndah~0n
                      rdoltru,mc-     naai~funaafkbmFribit6parurm~lon:l'w~lp dride
                      apou~&S6raphln.quihi~touikibcundomSouskmwn&Pdœ.leh(kosra
                      ~anfrk~pordarpuWonrdskawaOneabindu~.



                       Cest  entore  dam certe &ambre  que se wuvaient  les mois  sacs
                      d'mine,  toujours pleins, toujom  leur pl-,   et dont l'+use   de
                      SCraphin  ne mupçonnait  mhe pas  l'existence. Dans un des sacs,
                      l'usurier  cachait  une pde bwrse de dr ae  renfkrmant  jamais
                    s  moins de cinq cents A mille dollars en billets de banque, en pika
                      d'argent, d'or ou de cuivre. II ne ddposait pas toujours la bourse dans
                      le même sac.  Mais il savait piuvanent, absdwnent, dans lequei des
                      trois il l'avait mk Alors il le regadait avec amour, puis marmonaair
                      de vagues  p1w. Une &t&       'unmeme,  suivie d'une  senszrion
                    IO  inexprimable,  s'emparait  de  lui,  coulait b tout  son he ainsi
                      qu'une  pousset de sang nd a rapide.  Chir aop de  Wiud :
                      Sdraphin ne pouMit plus se  retenir. 11 plongeait sa main osscuçe et
                      hide dans le sac.  Avez  lenteur, avec douceur,  il drair, il paipait, iJ
                      fouillait  parmi  1s grains  d'avoine,  et  lorsqu'il  senmit  enfin
                    15 - 8 suprêma atrouchuntints ! - la bourse de cuir ou simphent les
                      cordons, sa  jouissance a~teigmt 21 un paroxysme que ne cannut jamîis la
                      Imre la plus parfaite, cc son caeur barmit,  fondait, d&illaîr.
                      Plusieurs fois par jour, il  se vautrait  dans  cene  votuprk  La  chambre
                      myattrieuse, idpuisable saurce cles déiiw de Sdraphin, resrait toujours, cela
                    20  va  sans  dire,  barde  a même  cadend. Seul,  il  pouvait  y  pénérrer  et
                      donner libre cours A sa  passion Ue &tait tantôt insinuante et silencieuse
                      comme le pus : mt& elle se heurtait avec fiam  des abandons complets,
                      B  des bers qui  lui  étaient contraires er   finissait cependant par
                      anhrir. Mais, seui dans cette pièce ob~wt, &par& du monde, Poudrier se
                    25  reuowair  rMemenr  soi-même* aiors  que sa  passion  dominante  le
                      précipitait dans des accès de rage ou de douceur infinie.
                      Les mis sacs  d'avoine rep-enc   pour Sdraphin le  seul Dieu en  trois
                      pers6-•
                      ~kihcmnsecsw,~MPritrikd,Ecftaora&'nvtcsn. 1933.


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               I.  Que vient srrgg$rcr « er donc l'épousa de Win na ~ouppnnak mihe pas I'existenct
               2 Quel en. l'&et  de la gradation a bpuzitfandair, Maillait 8 !
               3.  Établissez une progresion c&nt  la champ îexkai du plaisir sexuel
               4.  Wiquez comment la réfhnm religieuse, P la fin de Puntaft, est fi I'opposQ de cdle
                  renconwk chez ce orge^ BOUM.
               5.  Pauqud ce reme n'est-il  pas conforme h Pldéabgie du -Ir   ?




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