Page 75 - La Généalogie retrouver ses ancêtres

PKLKt! MAKlB-VILLWKIN #
CONRAD KIR- (1 885-1944)

SUlS ALU! AU BOIS !
Suis abi hier Saht-Bmno, voir ma mie wfflremps ! La neigc a quitrd la place.
La cabane a suae est adaéimk mais la tonne oubliée sur k dneau, et Ies
uipeailx fiais jonchant Ies alentours, disent marc le jayeux hbew des jours
derniem.
Dans la grande lumihe neuve, les faa des hêtres ont dm pilkurs de vieil argent,
et de voir sans obde [e ad au&m d'cm, fait sonv 4 qudqut ic& 5
de ri+ taissée idde, a quelque oemde &€, repris par Ia gran& vie
unide ! Ce n'est partout que bris d'ailes a bruit menu d'mu qui court
entre les des capitonnh de maime.

* mfPUT uûmwam Au travers des fdw mortes, l'hkpatique, pout, passe fa $rç. Ltr aum
Remarquorir i'olcub6rtnes du qde qui
tduittempeimhvbdeia~atum. fleurs sauvages, dlcs & l'tk? et des de I'arrtomne, n'ont qu'une pcinrre : l(
I'hépaùque prend toutes la teintes du cid depuis le blmc mublam des midis
lumineux: jusqu'a f-de; avant-nh, ar psmr par le r& chan- da des. La
name @te cerne pfemihe-née qui va dispardm si vite, avec ks wtr plus chauds !
J'ai voulu pvir 1s pres, pzmsi !es bughts akmgum et les hanaps &&tes des
champignons printaniers. Les moussa, gorgées d'eau, memient du vert noweau siu la I!
gride des rochers. Autour de moi, les jeunes hâres gdaienr encore, mroquevillk lairs
feuïiis de h saison ddhre, et la hise, so&t m~crs les fües de p&a cachvm blancs y
entonnait la chanson impomiac des choses mortes, si uisct: ainsi phq& mir la grande
symphonie de h vie re-te.
J'a& soif. J'ai bled un bodeau merkier pour boire avec wlupct à ia aupe parfumée de la 21
stve nowelIe Et comme je m'doigmis, une vanesse, grand papillon aux a h mim lisérées de
blanc, Sesc venue attabler 3 la I h de I'hce ruidante. D'un mouvanent harmonieux,
Pinsaae abaissait et reieyair alrunarivement ses granda des wloutk, ct parcc que c'en le
gesre qu'il r- lorsqu'il hie aux calicef des fleurs, j'en ai conclu que, comme moi, il
s'criirrrait lui aussi, la joie du renou~u. 2!

D'avoir M ma mie Printemps, suis m u du bois, des fleurs plein les mains a de la jeunesse
plein le ori-ur !
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