Page 45 - La Généalogie retrouver ses ancêtres

c~nsidenble pour faire triompher leurs id&. Si europkn. C'et que la cause nationale colrirc sans
persuasif qu'ils parviuuient 3i dtcaler au XX si& cese It nôm. Comme si l'arrachement h la paaie
qudbécois da courants lirr4raires du XI32 side était, pour 1s Canadiens français - nous ne nous
fraar;aici:lerézlisme,kctaniralismeerksymbo~. cûkgaomajmme~~ir.qu'après~W-,
une manière d'ûre, quasi un mode de vie. MI les
Mais qu'on lise 1s aureurs d'une tendance ou de
tares authenriquement romanriques panisçsnr-ils
l'autre, on se rend vite compre que nom
de rara arupuons.
romantisme a bien peu 4 voir arcc le romantisme
QUELQUES ÉCHAPPÉES D'UN ROMANTISME ENTRAM!

iff6rentes raiFons emp&hent I'crponacion en d'tpicien * où chacun r n'a d'autre savoir que celui
sol anadien du mmtisme fiançais dans qui lui est nt<-waire pour gagries sa vie i>. Où la
tome son aurhenticiré. II hut &abord reconndtre culilire est trop souvenr un vain mot :
qu'a rem &AmCrique la vie quoridienne esr
rt 11 faut bien le dire. dans notre pays on n'a pas
moins rr6piduite qu'en Europe et que les rtcits aux
le goQr mes délicat en fat de Faites
araab cxccssiti convenaient mai ii nos ancêtres,
rimer ün certain nombre de fois gloire ai,ec
gens gindralemenr paisibles. Ce quc souligne
vicroire, aïwx avec glorieux, France avec
d'ailleurs, en 1846. I'dditeur du roman Ch&
espérance ; entremêlez ces rimes de quelques
M n de P.-J. Oliv'ir Chauveau :
mon sonores comme notre religion, notre
u Ceux qui chcrchcnr dans Ch& W n un parrie, notre langue, nos lois, le sang de nos
la
de us drvna pantelants, comme E@ne Sue pkres ; faites chauffer le rour i flamme du
et Frfdéric Soulié en ont riait, seront bien patriotisme, er servez chaud. Tout le monde
çomplétemenr désappoinrii. C'est simple- dira que c'csr mWifiqu$. *
ment l'bistok à'unehmiüe h mnrrm-
Ajoutons enfin I'opposicion organisée ici contre la
poraine que I'aureur s'est dord d'&rire,
Francs, pars impie EI dticide, et conrre sa lintrature,
prcnanr pour point de dépan un principe tout
I'influencc jugk pernicieuse; dans ce contexte,
opposé h celui qu'on s'était mis en tete de faire
la Conquête de 1760 pourra mhe prendre les
prévaloir il y a quelques anndcs : le bzau cht
dures d'un geste providenucl. Cetre conception
h Lid C'est 1 peine s'il y a une intrigue
parriailitre de la limérature, qui doit se Eairc le
d'amour dans l'ouvrage; pour bien dire, le
&nile de valeurs morales et kdifianres, explique
fond du roman xmblera, a birn des gens, un
en grande partie le fait que notre romanrisme se
prktarte pour qudques peintures de mmrs er
soir empêtré dans les atours d'un dassicisme
quelques chsertarions politiques a philoso-
rdrrograde.
phiqua De cda cependant il ne hudra par-
erre pas autant bltmer l'aurcur que nos Malgr& rour, a de rares exceptions il esr vrai,
Canadiens, qui meni ou mpoisonnenr assez quelques œuvres véritablement romantiques
rarcmenc leur femme ou le mari de quelque réussissent à germer dans ce sol ingrar. C'at le cas
aune femme, qui se suicident le moins qu'ils de nos premiers romans, en particulier L'InJ~trntt
pewenc rt qui en ghid vivent. depuis dsu~ diln Lrve (1837), au romanrisme cabalisrique, et
ou mis gthéntions, une vie as~a paisible et la première partie de Utic ch pfidtre, &ïuc de
r R+.Q~WIWWU,
0dmGi,~!m.k- dénude d'aventures, aup~k de 1'Cglisc de leur rrm~vées (1 843), de P.-G. Boucher de Boucherville,
-4ww4 pro-kse, au bord du grand fleuve ou d'un de dont le romantisme sera quelque peu artinué dans
lm
ses nornbrew et pittoresques tributaires'. * la deuxihmc version en 1864. De cc dernier auteur
2 tkmet3lhzie, nous retenons plutbt un exrrait de sa noui-elle
R"" Comment ne pas tenir compte @emenr du taux La Tm dc Ti=$&-. Des femnles on1 égaiement
Qmc? d'anaiph~smc au Canada fran+ ct du laissé leurs empreintes dans ce courant, relies
w'w&$&, peu d'inte soultvd par la littkranire. Le critique Fadertc et Laure Conan, de mime que da poktes,
Mm''* et potte Ocrave CrCmazic l'a regretrd dans un [el Eudore Évannirsl.
inyaI KaWkB
texte miniorable oh il diononce une a société