Page 267 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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BRUNO HÉBERT  (né en 1958)


                                           Lapremiernxmndchm~Cac~~jck~I(1'W7).propopcun~aw~
                                           &~&ce.~~qucdilainp~tcm~avac~prasbn6~~crlllil\huidcnib~
                                           dkar#p~rso~quldecrdedes'affrnnctiRdeliibmllk~~reblresa*ie~~
                                           snconhariP6~lafaPlrrd~~TYiYrC.~11~~Wn'apk#~:~doit4
                                           s'sn~unedEtlekaairseprandtbtd'Mi~~pciurh~d*~
                                           et&~thidiw&~~.Uno~durnd&PrnfuKooii~aGlndm,
                                           rlm et trismare rom cwr wnrn&k. pprriculikmm blsn semie par b rieharra dwawlcn da
                                           h   W
                                           DES LAPINS BLANCS JOUANT DANS LA  FARINE
                              II avait neq$  sur le monde, tout kait blanc, le âei  pIus encore que la terre L'horizon basculait
                              dans I'inhi, plus de contours, plus de formes. Si je  m'étais  pen&   pour muser  la  neige,
                              j'auraü. peut4ac dtcouven la terre  noire du champ de M.  Patenaude. Mais je  ne le fis pas
                              parce que c'kair pas s5r qu'elle ht lh. Je marchai longremp. Aoninc pensée précte ne  renait
                              forme dans ma  the. Quand je  fermais les yeux,  je  voyais des nuages comme da &m
                              géants. Chaque endroit donnait envie de se reposer, de se laisser couler dans h volupte et le
                              confort. Je marchais sans but précis> il ne faisait ni froid ni c&ud  ni meme cï&de, il ne fbwt
                              rien sauf une odeur de vanille. J'ai  pend h la grande lumière blanche de la mon : si c'était ça
                              mourir, il n'y  ait pas de quoi en faire toute une histoire. Un peu comme avant dc oommenar
                           IO  un dessin, il y a La faille blanche, mais au heu d'être angoid par le dessin qu'on va faire, on
                              n'a  qu'a regarder la feuille et on y voir tous les dessins qui y sont déji Des lapins blancs jouant
                              dans la farine, des chalteaux en grains de riz avec des soldats de plâne, des prairies couvertes de
                              lys sauvages oh dorment de jeunes novices qui rêvent h Jhus.
                              Le fair de ne pas vair Ic grand bois, qui aurait dQ se muver quelque parc sur la droite, ou les
                              maisons, normalement  21  gauche,  aurait dû me prévair qu'il  se passait  quelque chose de
                              bizarre. Mais je n';urivak  pas  ader d'importance 21  ces anomalies du paysage. t' univers
                              semblait &lu.  La probl&me, les énigmes, rabsurdité du décor, ma prknce en ces fiam,
                              tout  paraissait naturel. Aucune  raison de s'en  faire,  si  ce n'en que mon mur Homit  léger
                              comme un flocon de neige, moi qui avais I'habirude d'un der qui dhule de la montagne.
                                                                                              Un
                           3 Je n'allais pas m'en plaindre, mair mut de même il y avait angwUe sous de. pmurnent
                              Je  ne fus pas  surpris lorsque je  vis une fenêtre au  milieu du champ, je  savais que ça ne se
                              pouvait pas,  une fentm route seule dans les airs, sans maison autour pour la retenir, c'était
                              impossible. Je ne m'en  suis pas formaiid pour autant Rien ne powair plus me surprendre,
                              mais je fus envahi par la miosid. Déjà, le d&ut de quelque chose. la &osité.  Je ne mardiais
                           B plus au hasard, sans but précis ; j'allais  ?I  la fe&re,  je  trowais que fdtre, c'était le plus beau
                              mot au monde de La langue française. Regarder par la fenêuc, une fen2rre sur le monde, jeter
                              son argent par les h&rres, comme disair papa. 11 y avait aussi des knEcres de Luicement, quand
                              le ciel se d+ge pour laissu parcir les fus&  dans la lune. Et puis, quand il y a une fénêm, ça
                              signifie quelque chûse 2 regarder, sinon elle ne serait pcrs là.



                Phtes de lecture
                              1.  Comment la neige mnsforme-t-~lle le paysage ?
                              2.   Relm les passages qui montrent I'lnsouciance du narrateur.
                              3.  Cette inswciance signifie-t-eite que le monnage est nàiT  ?
                              4.  Commenta I'omniprêsenm du bianc cians cet exuait
                              5.  Dans le  dernier  paragraphe, que sÎjpifie i'6num&ratWn des  bxprtssbns Forrnk  partir du
                                               1
                                 mot ~ferL*tre~
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