Page 200 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
P. 200
n s'en souvient. le QuCbec francophone des Jeux n'est pas sans ombre : si fiers d'avoir et6
O d'wt la Révolurion uanquille formait une choisis pour cette manifestarion d'envergure
societd monolirhique, h la remorque d'une dite internationale, les haïes arr:xcnr diffrcilemenr à
proposant une idblogic très forcement majotitaire. dktourncr les yeux de l'installation du loir du stade
ute sur le devenir & la uiilecrivité anadienne- olympique, la pensée absorbke par le trou béanr
&+$se. Mais, partir dc 1360, la simation de la derte. Mais qu'imporre, la sooéti qdbicoise
change : les oppirians muluples, si longunps esr en pleine translormarioti, et ricn ne semble
Wlonndes, mivent enfin s'exprimer. On pule devoir entraver sa marche vers la riussire. Aurre
cl& lors d'une sociCt6 pluralisrc Ce qui se traduit, Memenr qui a l'effet d'une thkrapie collective :
tant dans Ics domaines lirt6raires que sociaux, par l'dection du Parri québecois en novembre 1976.
h frn des courants uniques et bien définis, moci& Les francophones sont mainrenanr rassiiris sur leur
diam 21 une époque soigncusemmr délimitk et dexenir. Et mmmr les politiciens prennent la relève
aisément reptrabIe. Dotinavant, les courants de L'idéologie nationaliste, les écrivains peuvenr
litkaki peuvair se junaposer, voire se &cher. enfin, après deux sides d'engagement polirique,
hinsi, le courant du pays, aprts une mise en désmer Ic politique pour le poétique.
VT~= parriclle dam les années 1970 et surrour
Mais les perrurbations sociales, aussi nombreuses
1980, r&apwt au ddbur de la décennie suimte ;
que menaFances, ne manquenr pas de faire
celui de la m~ion, i b fui des an&
né
wntrcpoids 3 ces embellies. EUes coniinencenr, à la
1360, est toujours bien vht plus de vingt ans
fm des uinh 1960, avec la canrtsration enidianre,
plus tud, malgrt la présence d'un autre courant &ho en rerre d'hiiorique des turbulences de Mai
dominant, cclui de I'incimicé. Ajoutons, paur
1968 en France. Ln transgression de l'ordre social
compliquer le tableau, que certains auteurs
se fait encore plus vinilente quand, en 1970, un
parricipent activement a plusieurs courants
groupuscule uoit pouvoir Ji&-r le Québec de son
diffdmts. Mieux, une &me œuvre peur fdrc
joug politique par le terrorisme. C'ES[ Fronr de
le
pakd'un cauranr par sa rhtmauque et, en meme
libération du Quebec (Fm et La crise d'Octobre,
temps, se fondre dans un autre par sa remise
bient6t suivie de la Loi canadienne des mesures de
en quescion formelle'. Nowelle tealid qu'il faur
guerre. Cette derni&re enrraîne I'arresrarion
dorbavuir prendre en uinsidçrarion dans noue
approche des courants lirrtraires. arbiaajre de plus de 500 narionalistes et amène
I'armk canadienne 1 occuper le terrimire quEbCcok
Une société en changement Deus ans plus tard, le mouvemeflt syndid brave
le pouvoir 1Cgislarif Cest la grévè iilimitée du
Les amdes qui suivent la Rholution tranquille
Front commun inreqndid des secreurs publics
sont marqk par des réussires exceptionnelles,
ct parapublics et l'emprisonnement des trois
mais kgdement des évtnernenar qui, bientht,
pnkidents syndicaux. Ajourons les incidences
pèseront lourd sur Is climat social du Quk.
partidiéres au Québec de la crise konomiquc de
D'abord, au rang des succh, l'Exposition
I'énergie dw annets 1370 : unc indusrrie durcmenr
universelle de Montréal en 1967 er, a qui peut
touchée, une hausse des prix ve.erugiw CC un
&TC considéré comme son Cpiphénornène, les
taux de charnage très él&, pdcul&menr chez --
Jtux olympiques de 1976, artisenr la fierré des
les jeunes qui arrivent sur le marche du travail.
Québecois cr semblent dknciner les prkjugés
kppclons enfii la ~croire du NON au refmndum - -'
seailires voulant qu'ils soient * nis pour un pcrir
de mai 1380. L'époque est a la morosité et à la
pain II. il fiut reconnairrc courefois que Ic suab
démobilisarion.
-
Esthétique de la transgressiuh