Page 191 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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u LE CHANT DU PAYS
a fm des anoées 1950 mit la naiasance de ceux phode de La chanson poétique. Hier encore,
L que i'on appellc ks chansonniers, des aureurs- les aînés et leurs cerritudes - qui ont bien pàli
compositeurs qui interprktent lem propres depuis - monopolisaisnt la sociéré ; aujourd'hui,
a&uons dans da r boîtes k chanson i qui vont se la jeunesse trouve dans la chanson le dernier refuge
multipliant cr aurqueUes fair fice la jeun- de 13 tendrese, du lyrisme et de l'espoir, et clle lui
qukbtcoise. La chanson suscite une vdritable demande de traduire scs aspirarions quuir h la
passion, tant auprb du public que des atareursl. qu'de pourrait occuper dans la nouvelle
Cate fascinauon. qui n'a gukrc d depuis, soc&. La chanson, dont ils se sont saisis mmmc
marque la première. relation vitale cnm les arcisra s'il s'agissait de leur culture propre, kur puaît un
cr k publjc, enac les intellecd a h masse. moyen de s'approprier le pays, dont ils se scntent
Chacun se passionne pour ce Iy-iîme chanté, avcr parriculîtment d&poss8db. EUc fut donc un
.*os mon et avec notre âme, qui invite au parrage imtnimenr de Gkcion nariode.
des joies et des angok, da emoti~ns n da
Lm &mes da chansons sont fort nombreux,
ib. Sans souci d'imirer cc qui se fait dam,
dant de la cûébnrion des premiers tmois de
car nulle part la chanson n'aura tenu un rdle si
Samour jqu'aux &es de mer et d'Ues lointaines
imporwt dans I'Histoire. La chanson dussit ainsi
Sans négiiger I'krocarion de la diffidri d'Erre
h nous idaufier comme distincts; avec elle, naît la
soi dans b ville. Mais il est un thtme qui, ici
ceninide d'une dnue qui nous tst propre. En ce
ausrri, se fair parridiEremcnc rhrrenc, celui de
sens, de ne peut être qu'éminemment nationaliste.
l'tnminement au pays, un pays qu'il presx de
Ce sont uks majoritairement des jeunes, d'abord mnsmrire. La chanson situe donc le public aux
des kudiuits puis bientat de jeunes tnvailleurs, premih legs de la consGience politique.
qui pamcnent I'tpanouisçtmtrir de me fane
Le pays convergent