Page 129 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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La rait6 psychologique Par deurs, au dCbut de b seconde moitié du WC
siklt, J3omme mcideatal inrerroge de manikr
Apt& avoir okf le dre socia daDs lqud pragnte sa pnhœ au mndc. Après Jackmulement
tvolilcat leurs persunnages, les hbak iwrncnt des anciennes sruaurcs mordcs et socder tt
biaitbc le regard sur les conflits intériam qui I'cffrirement de ce qui, hier encure, comptait pour
assaillent ceâ derniers, soumis aux mdtiples ks drudes les plus us&, aptb surtout, i la
tonsions de la vie urbaine. Ils prennent plus suite de la Deuxiémc Guerre mondiale, la
habjntellemmt pour point de mire un personnage décowerte de ia auaurd dont son wnbiablc émit
privilég4, ce qui ar le propre du rCat capable, il en vient i douter du sena de la condirion
ps+ologique. On note donc ici un page du humaine. Doutes par aihcurs nourris par les
public au priv6, de la u)iieccivitC A I'irmdMdu. Un récentes dtoowerta de la psychanalyse, qui
individu qui riartive par 2 composer avec h socjké, semblent prétendre que l'individu ea inapte saisir
emp&ht! qu'il at par Ics filrres fidiaux er I'inrkgrid de sa propre idmuté, ainsi que par dm
rcligitioc. En qutre nkmmoins de son aurhaitid, hivains dirs cxistmùdistes qui rép&ient que
méme si de sc dhbe &drc des confliu moraux c Texkence est absu.de, - nime, ms musc a
ou m&apb,+a. sans n~tt'
Y.
Ccrre perceprion dc la perte dc l'homogénéité
Les récit5 de li'ncériori~é individucile a dcs &os dans la produaion
hn&& d'ici. Dans I'univrrs m~uc, André
Ces romans d'analyse psychologique porrcnr de
Langevin, par ailleurs un ck na meilleurs
man&= & prtxnte hpreintc de la religion. Au romanciers d'amiyse psychologique, est sans doute
point qu'on pourrait pria d'une &que du
celui qui a powC Ic plus loin le processus
w. Une religion mal easeignée a mal comprise,
d'illustncion du drame existentiel qui affcne
oa domine h peur, peur de la hte et peur du
i'humain : quoi que ce dernier entreprenne pour
jugement da aurrs Surtout, peur de la sexuaiitt, wrnmuniqutr avec ses semblables, iI sera
qu'on a &d incR.4 3 rdp~u depuis toujours, au
immanquablement, et ulgiquaacni, ramenC à sa
point d'si arriver considth son corps rom
ditude oiiginciie.
son ph dangreux ammi. Dans ces romuis du
tou&tnr inr&eur, du &c en soi et en sxittd,
k quête dc h r6dcrnption K de ia gke cede
bicntbt la place 4 une rhltc antidé9caie où, dam
le bilan qu'il fait de sa vie, Ic hCm ainstarc mour
des an+ements vimL A cause, surtout, de la
casmtiun imposée par l'éducation famiiale et
rùipicusc.
Dans de mmbm rtats, le hh -ou I'anti-bh -
est un ad0lazt.n~ qui consme le vide de sa vie en
mhe temps que la cnm ldmh et Its
au- EnferrnC dahs la salitude dtpuis I'ttiEiuice
aux p k avec une mise int&iurc qui ne scmbk
pas dnoir trouver d'issue, if mct en question Ica
vie'is v&rs qu'on lui a incdquéa a qui I'onr
accuie i'angoissr trisunriclle ct a h haine de soi.
Empêmés dans l'impasse de lais condction~
ces-sont wrantde rdlevd'unedd
~ra& jusque dans sa culture, et qui n'arrive p
4 sortir de sa i grande noirceur *. On a parfois
Yiimpression d'asiscer i un interminable procès,
dont L verdict vn se him amndrc jusque daus la lYCOrm (19651. - bvnn -
Nht~jaw-
mm. ~nnk 1960- ma~m noie - de @ha Loroux-~uii~aurne