Page 63 - Genealogy French Families Détroit River Revision 1701-1936 - Vol. 1
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64  La  généalogie




                                          blasons,  les  syiiiboles  ou  les  particularités  qu'il
                                           peut  présenter.  S'il  g  a  un  médailloii,  un  bas-
                                           relief, une  statuc ou  toutc  autre rruvre d'art,  ne
                                           manquez  pas de relever le nom de l'artiste.  Par-
                                           fois.  le  défunt  est  représenté  gisant  ou  orant.
                                          c'est-h-dire  dans l'attiludc  dc la  prière.  Il  s'agit
                                           toujours  d'un  porti-ait - mais  embelli.
                                             Les  inscriptions  les  plus  simples  ne  donnent
                                          que les noms, les prénoiris, les dates de naissance
                                           et de mort de la personne enteide. Mais, lorsqu'il
                                          s'agit  d'un  caveau  de  faiiiille,  ces  informations
                                          fournissent  lcs  éléincnls  d'uiic  véritable  généa-
                                           logie.  Certaines  épitaphes  plus  détaillées  ren-
                                          seignent  sur  la  prufessiori,  les  charges  honori-
                                           fiques, le  rang social ou  mème  l'état  de fortune
                                           des personiics conccrners; parfois sur leur carac-
                                           tère,  lorsqu'elles  comportent  une  citation  ou  un
                                          jugement - toujours  élogieux. bien sûr.
                                             Citoiis  pour  égayer  ce  sujet  trop  austère  un
                                          niot  d'enfant  : un  vieil  homnie  traversait  un
                                          cimetière  avec  sa  petite-fille;  celle-ci  lisait  les
                                          iiiscriptioiis  portées  sur  les  tombes : a A  mon
                                           épouse si bonne 8; a A  notre chère  tante qui ne
                                          fit que du bien 8 ; a A  notre mère dévouée D. Elle
                                           resta un  instant songeuse, puis demanda  : u Dis,
                                           grand-papa,  les  méchants,  oii  est-cc  qu'on  les
                                          enterre?  a
                                             Vous reiiiarquerez que les textes des épitaphes
                                          suivent la inode  : ils sont religieux  au XVI'  siè-
                                          cle; grandiloquents au XVII"; philosophiques au
                                          XVIII";  larmoyants  au  XIX".  Certains  forment
                                          de véritnbles biographies.  On  voyait encore e la
                                          fiii du siéclc dernier, dans la chapelle du château
                                           du  Vivier,  prés  de  Paris,  la  piei~e tombale
                                           d'un  certain  Médéric  de  Donon.  Malheureuse-
                                          ment, elle fut descellée et brisée par de stupidw
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