Page 144 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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parties de Charlevoix  vers  1640 pour aller s'ktablir au  Saguenay, il
                                se trouvait  donc  de nombreuses personnes  porteuses  du gène de  la
                                tyrosinémie.  La  maladie  se  répaiidit  rapidement.  El le  frappe
                                aujourd'hui un  enfant sur cent. Par contre.  les recherches effectukes
                                en France, en  Belgique et en  Angleterre  n'ont  dépistk qu'un seul cas
                                sur un  total  de 585 000 tests. Nous  nous trouvons en présence  d'un
                                cas unique au monde, si l'on considère la fréquence des cas dans une
                                région  parriculière. Le  docreur  Claude  Laberge  a  publié  plusieurs
                                articles sur cetie maladie.  Une équipe de chercheurs de  l'hôpital  de
                                Chicoutimi s'efforce d'y apporter un remède.
                                Myopathie  oculaire. Cette maladie  provoque  une  atrophie rnuscu-
                                laire  progressive  qui  se  manifeste  par  un  affaissement  des  pau-
                                pières  accompagné  parfois  d'une  faiblesse  des  membres  (bras  et
                                jambes).  Le  malade doit  tenir  sa tête vers  l'arrière,  le  menton  levé,
                                s'il  veut  regarder  par  la  fente de  ses  paupières.  L'écrivain  Daniel-
                                Rops,  Petiot  de son  véritable  nom,  souffrait de  ceite maladie.  Aii
                                Quebec,  c'est  dans  les comtks  de Monimagny  et  de l'lslet  que  l'on
                                retrouve le  plus  grand  nombre  de  familles atteintes par cette infir-
                                mité.  La  nécessité  étant  la  mère  de  l'invention, jl  existe,  dans  ces
                                régions,  une  sorte  de  ((lunettes a  béquilles»  pennettant  de relever
                                les  paupières jusqu'à  un  certain  poini.  Le  docreur  André  Barbeau,
                                specialiste en  neurologie  aujourd'hui  decédé, qui  etait  membre  de
                                l'Institut  de  rechercties  cliniques  de Montréal.  a  découven, suite  à
                                ses recherches  gCnéalogiqucs, que  les  personnes  atteintes  de cette
                                maladie  étaient  mutes  issues de la  même souche québécoise, celle
                                de Zacharie  Cloutier, fils de Zacharie Cloutier et de Xainte Dupont,
                                mariés en France, émigrés du  Perche en  1634. Zacharie Cloutier Fils
                                s'était marié en  France  en  1648 à  Madeleine  Barbe  Aymard, naiive
                                de Niort,  au Poitou. Leurs descendants  vécurent  d'abord  à Beauport,
                                puis  traversèrent  le  Saint-Laurent  pour  s1é[ablir dans  les  régions
                                déj8  citées.  Les  recherches  effectuées  au  Perche  donnèrent  un
                                résultat  négatif,  cette maladie  y  &ait  inconnue. Le docieur Barbeau
                                se  rendit  alors  2  Niort.  La,  trois  médecins  lui  rapportèreni  le  cas
                                d'un malade, célibataire, décédé en  1941, que  les gens avaient sur-
                                nommé  ((Vise-en-l'air>>  à  cause  de  cette  itifimiité.  Après  enquête
                                sur ses origines, il découvrir que la mère de cer individu  se nommait
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