Page 114 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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Hugo, Hugron et Huguenin, et quanr à Michel, il a donné naissance à
Michaud, pour ne nomnier que celui-18.
Même si l'on ne rerrouve guère de sunioms chez les peuples
d'origine anglo-saxonne, ils ont kté en usage depuis plusieurs
siècles en France comme au Canada. Emprunt& au vocabulaire de
l'époque ou ils ont été atrribués, il se sont transformés selon les
regions où ils étaient usités. Par exemple, c<Fèvre» désignait à cette
époque un forgeron. Dans le nord de la France, on en fit Lefevre en y
ajoutant un article, d'autres y joignirent aussi uii «b», inspiré du latin
Fabei- et l'écrivirent Lefebvre. En province. les formes furent plus
variées encore: Fabre ou Fevret au Poitou; Faivre en Lorraine ou en
Franche-Comté; Lefiuvre en Bretagne; Favre en Savoie ou dans le
Lyonnais, où l'on retrouve aussi Fni?renu; Faure, dans le Massif cen-
tral, en Guyenne et en Gascogne; Fahre dans le Languedoc, en
Rouergue et en Provence; Fab1.i en Corse; et, enfin, Fabert, dans la
région de Metz. II ne faut pas oublier qu'en France comme au
Canada, i.1 n'y avait pas d'orthographe pour les patronymes que l'on
écrivait au son ei qu'il n'était pas rare de reirouver écrits de diffé-
rentes fa~ons dans un même acte.
Comme nous vous l'avons déjà indiqué, c'est François le' qui,
par l'ordonnance de Villers-Colterêts en 1539, créa l'état civil en
rendant obligatoire la transmission du nom du pere à tous ses
enfants. Ainsi, les surnoms devenaient héréditaires. Ce furent. en
premier, les noms de terres appartenant B un seigneur, exetnple
suivi par la bourgeoisie et les paysans aisés. Chaque terre repré-
seiitair une maison, une famille et un nom & perpétuer. Cette jdenti-
fication se répandit rapidement dans les villes, où les populaiions
étaient plus nombreuses, avant de s'étendre aux populaiions
rurales.
Grâce à ces surnoms, on peut non seulement situer géographi-
quement les familles, mais ils nous renseignent également sur leurs
rnitiers, leurs qualités et Ieurs difauts, leur apparence physique,
leurs infirmités, leurs trairs de caractère, leurs caracténsliques, etc.