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RIOU

front sur le St-Laurent sur autant de profondeur, débu-
tait à celui de l'Île-Verte, «la rivière des Trois-Pistoles
comprise», de même que l'île aux Basques «si elle se
trouve dans la dite quantité pré entement concédée»,
Qu'est-ce qui amena le sieur de Vitré à se départir
de sa seigneurie? Certainement pas le piètre rendement
de la pêche et d la chasse des marsouins. Quoi qu'il en
fût, le 15 mars 1696, il la cédait àJean Riou, en échange
de la concession que celui-ci possédait à l'île d'Or-
léans. En juin, le nouveau propriétaire arrivait sur les
lieux avec toute sa famille dans une chaloupe bis-
caïenne dont le sieur de Vitré lui avait fait cadeau avec
ses agrès, ses câbles, ses voiles et ses grappins. C'est en
cet équipage qu'arriva le premier seigneur des Trois-
Pistoles, et il mérite bien ce titre puisqu'il devait.
contrairement au sieur de Vitré, mettre son domainl' en
valeur en y favorisant l'établissement de colons. Son
troupeau d vait l'y suivre.
Nous avons déjà mentionné le premier fils né de
l'union Riou/Leblond, Nicolas; le 13 août 17lü, il é-
pousait à Sainte-FamilJe île d'Orléans, Louise Asselin,
fille de Pierre et de Louise Baucher. Le couple eut huit
enfants, dont quatre fils. Le deuxième fils, Jean, suivit
ses parents aux Trois-Pistoles et y déL;éda dans la tren-
taine, apparemment sans postérité. Le troisième, An-
toine, n'avait vécu que quelques jours. Le suivant,
Jean-Baptiste, était lui-même décédé peu avant l'âge de
trois ans. Vincent, le quatrième, épousa Catherine Côté
à Rimomki, le 20 août 1731; le généalogiste Tanguay
nous dit que le couple eut neuf enfants dont sept fils; au
moins quatre de ceux-ci devaient fonder des foyers.
Catherine, la première des fille. , décéda aux Trois-
Pistoles, apparemment sans postérité. Puis naquit

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