Page 236 - index
P. 236
PERRON
peine plus d'un mois. Antoine, né en 1664, épousa en
1691 Jeanne Tremblay, fille du prolifique Pierre, el fut
le père de huit enfants, dont quatre fils; Antoine Perron
fut domestique cht.:z Martin Prévost, l' ant;être du signa-
taire de ces lignes. Jean, qui était dit Suire, comme son
père, né en 1672, contracta deux unions: la premièr en
1698 avec Anne Godin, fille de Charles et de Marie
Boucher, et la seconde en 1706 avec Suzanne Touchet,
fille de Simon et de Marie Gignard; naquirent de ces
deux mariages quatre enfants dont trois fils et Il en-
fants dont huit fils, respectivement. Daniel Perron épui-
sa-t-il ses forces à mettre sa terre en valeur? Il décéda
prématurément en 1678. à l'âge de 39 ans.
M. Guy Perron a retracé un autre homonyme venu
en Nouvelle-France peu avant la fin du régime français:
Joseph Dugrenier dit Perron, fils de Pierre et de Thérese
Grenet, né vers 1720. La famille était de Rouen.
Joseph Dugrenier dit Perron obtint une terre à
Saint-Joseph de Beauce vers 1740 et devint ainsi l'un
des pionniers de cette paroisse. Le 5 février 1742, il
épou. ait Marie-Anne Jacques, fille de Pierre et de Ma-
rie-Ambroise ChalifouT. Le couple eut dix enfants, dont
sept devaient survivre. Cinq de ceux-ci étaient des fils
qui tous fondèrent des foyers: Jean-Baptiste, en 1773,
avec Marguerite Matteau (5 enfants); Joseph, en 1774,
avec Marie-Barbe Patry et cinq ans plus tard avec Marie
Lambert dite Champagne (2 enfants); Vincent, en 1777,
avec Marie-Louise Deblois (3 enfants); Charles, en
1787, avec Geneviève Parent (7 ~nfants), puis en 1809
avec Louise Lessard (l enfant); enfin, Louis, en 1788,
avec Hélène Deblois (6 enfants).
Les Perron sont nombreux en Amérique du Nord.
Leur association estime à 27 000 le nombre de ceux du
237