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HAINAULT

frôle Saint-Pierre-ès-Champs. En sortant de Gournay-
en-Bray par la N 31 vers Rouen, a seulement 7,50 km,
se pré~,ente la D l qui, sur la droite, passe par le lieu-dit
du Mont-Réal (3 km), sur la commune de Beauvoir-en-
Lyons.
Revenons à notre pionnier. Pendant la rude traver-
sée, il eut sans doute l'occasion de conter fleurette à
Marie Lorgueil, car elle était au nombre d'une quin-
zaine de jeunes filles que le sieur de Maisonneuve
amenait en Nouvelle-France. Celui-ci avait entrepris
d'octroyer des concessions aux colons qui décidaient
de se fixer à Ville-Marie de façon permanente. En juil-
let 1654, Toussaint r çoit la . ienne, de 30 arpents. Il
peut maintenant fonder un foyer. Le 23 novembre de la
même année, lejé. uite Claude Pijart, qui s'acquitte de
fonctions curiales à Ville-Marie, bénit son union avec
Marie Lorguei!. Celle-ci, fille de Pierre et de Marie
Bruyère, était saintoogeaise, originaire de Cognac.
Mais ou exactement se trouvait la terre de Tous-
saint Hunault? Au coteau Saint-Louis, révèlent les do-
cuments anciens. Pour être plus précis, disons qu'elle
coïncidait avec le quadrilatère formé par les rues Saint-
Hubert et Saint-Christophe, entre les rue. Saint-An-
toine et Napoléon. e secteur de Ville-Marie avait pris
le nom d'un véritable coteau au sommet duquel le pion-
nier vit construire un moulin a vent. Plus tard, on y
érigea un modeste ouvrage défensif que l'on désignait
parfois avec empha e comme une citadelle. Ce coteau,
ne le cherchez plus: on l'a ra é pom permettre le pro-
longement de la rue Notre-Dame vers l'est, ce qui a
permi en même temps le remplis age du Champ-de-
Mars.
Le couple Hunault/Lorgueil eut dix enfants, dont
six fils. Deux de ceux-ci décédèrent en ba âge et le
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