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nOSSEI.IN
Lorsque survient le recen ement de 1681, Gabriel
Gosselin, qui a atteint la soixantaine, est à la tête d'une
importante exploitation: 60 arpents en valeur, 45 bêtes
à cornes et lW brebis! Geneviève, l'aînée des deux
filles, a pris le voile à 1'Hôtel-Dieu; elle passera à
l' hôpital Général, dont elle sera la supérieure de 1708 à
1714. Par ailleurs, ses fils du deuxième lit sont né.. Il
travaille si opiniâtrement et administre son patrimoine
avec tant de sage'se qu'en 16R9, lorsqu'il dres, e un
inventaire de ses biens, il possède sept propriétés, tant
à Québec que dan 1 île d'Orléans, et notamment, à la
pointe de celle-ci, la terre dite «du Fort», où se trouvait
la chapel1e des Hurons quand ceux-ci s'y étaient établis
avant de se transporter à la mission de Lorette.
De tous les fils de Gabriel Gosselin, c'est l'aîné
Ignace, qui contribua le plus à répandre le patronyme.
Il prit la relève sur la terre paternelle. En 1683, il
épousa Marie-Anne Raté; 13 enfants naquirent de cette
union, dont dix fils; sept d'entre eux fondèrent des
foyers! Michel chai itpour compagne de vie Marie-Mi-
chelle Miville: 14 enfants dont ept fils; trois de ceux-ci
contractèrent mariage. Les quatre autres fils eurent
moins de progéniture masculine. François épousa Ma-
rie-Charlotte Côté en 1688: dix enfant dont quatre fil'
Gabriel, Marie-Madeleine Pichet: cinq enfants dont
deux fils; François-Amable, Françoi e Labrecque: sept
enfants dont quatre fils; enfin, Jean et Marie Cadieu, un
seul fils.
Les fils du deuxième lit, Pierre et Loui ,fondèrent
aussi des foyers: le premier épousa Marie-M adeleine
Garinet, et le econd, Jeanne-Marguerite Duroy. Ces
couples eurent respectivement huit et dix enfants.
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