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Présentation
Ce dictionnaire met l'accent sur les données de l'état civil et de la carrière politique, et les notices
sont présentées de la façon la plus uniforme possible. De cette manière, certains éléments ont
été omis, soit parce qu'ils étaient impossibles à vérifier faute de sources, soit par leur manque
d'exhaustivité. C'est le cas pour le rôle de membre des comités d'étude formés par les députés
ministériels, et des commissions parlementaires, qui n'ont pas toujours été permanentes.
Néanmoins, les fonctions de président ou de vice-président des commissions parlementaires sont
systématiquement relevées depuis 1984.
Certaines données de l'état civil (date et lieu de naissance, état matrimonial, date et lieu du décès)
et certains noms n'ont pu être confirmés hors de tout doute par des actes d'état civil, des ouvrages
de référence connus ou d'autres documents d'archives. Ces informations incomplètes ou non
vérifiées ont été placées entre crochets ou sont accompagnées d'une note explicative.
Les renseignements relatifs à la formation scolaire ou universitaire des élus sont difficiles à obtenir
à mesure que I'on remonte dans le temps. Cependant, I'on sait qu'au xixe siècle, par exemple, le
métier ou la profession s'acquérait souvent par apprentissage et peu de gens étudiaient longtemps.
II n'a pas toujours été possible non plus de dater avec certitude les étapes de la carrière profession-
nelle de certains parlementaires. C'est pourquoi seules les dates dûment appuyées sur des sources
fiables sont mentionnées dans les notices.
Le lecteur constatera que les biographies de la période préconfédérative n'ont pas la précision des
notices d'aujourd'hui en raison des mœurs politiques de l'époque. Ainsi, jusqu'en 1875, les élections
ne se tenaient pas partout le même jour et, pour paraphraser un ancien directeur de la Bibliothèque
de la législature, Joseph Desjardins, il faut faire commencer le mandat des députés élus avant 1851
à la date du ((retour des brefs)). En outre, l'appartenance d'un parlementaire à un parti n'est pas
évidente à cette époque, ni même plusieurs années après la Confédération.
Avant la seconde moitié du xxesiècle, les rapports officiels de scrutin ne donnent pas l'allégeance
politique des candidats. C'est donc à partir d'études consacrées à l'analyse des votes en Chambre
(Hare, Grenier, Cornell) qu'il fut possible de situer politiquement un certain nombre de personnages.
Exceptionnellement, il sera fait mention de l'opinion d'un parlementaire sur une question précise
(les 92 Résolutions, la Confédération) ou de ses liens avec un mouvement d'opinion (bleu, rouge,
tory, réformiste), à défaut d'information sur son appartenance politique. Enfin, avant la Confédération,
les rapports de scrutin ne conteriaient pas le nom des candidats défaits; il y a donc forcément des
lacunes sur ce point.
Ensuite, chaque notice biographique fait état des activités socioculturelles du parlementaire: comme
membre d'une association, d'un groupe communautaire ou culturel, à titre de récipiendaire de
décorations ou d'honneurs. Les notices sont loin d'être exhaustives à ce chapitre. II en va de même
pour les publications des parlementaires, dont les plus importantes sont les seules citées.
Viennent enfin la mention du décès et du mariage, s'il y a lieu, ainsi que ,les liens de parenté avec
d'autres parlementaires, québécois, canadiens ou étrangers. Dans ce dernier cas, il reste beaucoup
d'efforts à fournir pour retracer les filiations.
Enfin, nous avons retiré des notices biographiques les bibliographies présentes en 1992 pour plus
de concision. II était en effet de plus en plus difficile de répertorier les nombreux ouvrages publiés
sur certains parlementaires, Robert Bourassa et René Lévesque, par exemple. Impossible également