Page 99 - index
P. 99

riser la  fabrique  de Saint-David à posséder  légalement  le terrain  de  l'égli-
                        se.  Maintenant qu'il est mieux renseigné surtout ce qui s'est passé à Saint-
                        David, il est bien décidé à mettre de côté la r'equête des syndics, où on le prie
                        "de confirmer I'entreprise déjà commencée d'#une église" dans cette paroisse.
                        II  ne  peut  approuver  une  entreprise qui exigerait  d'aussi  énormes dépen-
                        ses lesquelles ne seraient supportées que par  une partie des paroissiens.  Il
                        s'en tiendra tout simplement aux dispositions du procks-verbal  de  M. Jean-
                        Baptiste Icelly.  Si, lors de la visite qu'il  fera en ces lieux dans le cours de
                        l'&té, il juge  "que  les effonts de tous la paroissiens  réunis  peuvent  suffire
                        pour amener ,l'entreprise à sa perfection,"  il n'épargnera  "rien  pour  tâcher
                        d'effectuer  cettte réunion."  (Registre des lettres, v.  17, p. 343.)
                            Msr  Joseph  .Signay  à  M.  (Fran~ois-Xavier) Côté,  curé  à  Sainte-
                        Genevièvede-Batiscan  (Québec,  28 mars  1836).  11 vient  de  recevoir une
                        requrte  cies  mari.uilliers  de  Llatiscan  <lemandant 12  ~eriiiission de  faire
                                      .
                                       .
                        cehines rt'psrarions  intérieurcs et cxtéricurc; nu  prcsl,jtlre ilc lciir paroi;-
                        ic.  11 voudnit Crrc asjuri: niic ce,  rén:~rations sont  nkcssaircs et  nrie  hl.
                        côté de se rendre A  ~atiscan et "de  vi'siter  en  présence des marguiljiers les
                        parties  du presbyt6re qui  ont besoin de réparations."  M.  Côté lui donnera
                        son opinion et lui dira quelle somme la  fabrique devra débourser  pour  ces
                        réparations.  (Registre des lettres, v. 17, p. 370.)
                            Mm  Joseph  Signay à M. (François-Xavier)  Leduc, curé à Saint-Fran-
                        cois, îcle  d'orl'éans  (Québec, 31 mars 1836).  Il eut d'avis  que M. Leduc fe-
                        rait mieux  de ne pas intenter de poursuites  à ceux de ces gens, qui  refusent
                        de lui payer la dime de patates. surtout si ces gens ne se sont pas engagés à
                        payer cette dime.  "Gare  aux  recours  judiciaires  pur ces  sortes de  droit
                        conventionnel."  hl. Leduc pourrait  s'épargner  toutes  ces tracasseries  s'il
                        suivait  davantage les avis de  ses  supérieurs.  (Registre des lettres,  v.  17,
                        p.  342.)
                            Le  secrétaire  civil  \Valtoit  à  1'i.vêque catliolique  romain  de  Québec
                        (Chateau Saint-Louis, 6 avril 1836).  Il lui annonce qu'en  confomiité i une
                        résolution passée dans un comité de la Chambre des Comniuiies, le ministre
                        dea Colonies a  donn'é l'ordre  qu'à  l'avenir  il ne  serait plus  fait de présents
                        aux missionnaires  des sauvages.  (Cartable: Gouvcrnewrent,  11-74,)
                            M.  C.-F.  Cazeaii à  M.  Jonathan  ll'urtele.  écuyer.  seigneur de  Saint-
                        David-de-Deguire  ('uébec,   6 avril 1836).  Il a souniis  à  MS'  l'évêque  de
                        Quéhrc la lettre <le 1I. Wurtele en date du 17 de mars dans laquell'e celui-ci
                        demande  que  Sa  Grandeur  approuve  les  procédés  des syndics  chargés de
                        surveiller les travaux de l'église en construation.  Il lui envoie une copie de
                        la lettre que Mm  l'évêque  vient d'adresser à ces mêmes syndics.  De  mëme
                        Sa Grandeur ne peut approuver leplan de l'église commencée. qu'il lui trans-
                        met. tant qu'elle ne sera pas mieux  renseignée sur I'Gtat  de  fortune des pa-
                        roissiens de Saint-David. "'Comme le bill, qui a &é  proposé dans la dernii.re
                        session  de  la  Législature  pour  le  secours  de certaines  congrégations  reli-
                        gieuses,  n'a  pu  parvenir  ii  maturité,  il  s'ensuit  qu'il  ne  reste  plus"  à  M.
                        Wurtele "d'autre  moyen d'e faire don à In  fabrique de S. David  dii terrain
                        où se bâtit I'églisequ'au  moyen de lettres patentes qui autoriseraient la niéme
   94   95   96   97   98   99   100   101   102   103   104