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fabrique à le passéder." C'est le désir de Mm I'évèque de Québec que M.
Wurtele sollicite l'octroi de ces lettres patentes. Sa Grandeur est heureu-
se de tkmoigner à M. Wurtele "combien elle a été satisfaite de la libéralité"
qu'il "a montrée en mettant à la disposition de M. Boucher le bois nécessaire
pour rendre plus décente et plus comode la chapelle temporaire de S.
David. . . elle reconnait avec plaisir les sacrifices généreux que voua avez
faits en cette occasion et en beaucoup d'autres pour procurer un lieu de
culte à vos censitaires." (Registre des lpttres, v. 17, p. 345.)
M. C.-F. Cazeau à hl. (Charles) Lemieux, marguillier en exercicx de
Saint-Rodi, Québec (Québec, 8 avril 1836). Puisque le bill sur les con-
grégations religieuses n'a pas été adopté à da dernière session de la Légis-
lature, les marguilliers de Saint-Roch devront demander l'octroi de lettres
patentes pour étre substitué aux syndics et faire l'acquisition du terraiin
dont la fabrique a besoin pur l'usage de l'église. Quant au banc réservé
jusqu'ici aux syndics, Sa Grandeur verra plus tard "à statuer :;Ur l'emploi du
banc en question." (Registre des lefhes, v. 17, p. 346.)
Le secrétaire civil Walcott à M" P.-F. Turgeon, évêque de Sidyrne
(Chateau Saint-Louis. 9 avril 1836). Son Excellence le gouverneur le char-
ge de ré,pndre à la lettre de Mc' Turgeon, en date du 26 mar, dernier. On
a demandé au secrétaire du départemenit des Sauvages de prendre les
moyens ide faire disparaître, de l'esprit des Indiens du Sault-Saint-Louis, la
fausse impression qu'ils ont pu avoir en constatant qu'on faisüit le recense-
ment des étrangers résidant dans leur village. Cette mesure ne vient en
conflit avec aucun des droits des sauvages ; elle .n'a pour but que de connaiire
les noms des personnes qui auraientpu acquérir des morceaux de terrain iler
Indiens, au préjudice de leurs intérets et sans l'autorisation requise. (air-
table: Gouvernement, 11-165.)
Mgr Joseph Sigmy à M. (Benjamin) Desrochers, curé des Elioule-
unents (Québec, 9 airri1 1836). Il répond aux divers- questions propsies
par M. Desrochers. Un propriétaire possédant deux bancs dans une église
pourrait être condamné par la cour à n'en retenir qu'un seul. Le règlement
du Conseil Supérieur du 8 juinet 1'709 détermine les droits d~i seigneur d'a-
voir un secon,d banc de louage. - II ne croit pas que les propriétaires de
bancs puissent échanger entre eux ces mémes bancs Sam une nouvelle adju-
dication et il lui semble que la fabrique ne peut permettre de telles muta-
tions. On n eu tort d'avancer le banc seigmeurial Fur y placer un aut.re.
Si le seigneur veut anaintenant que son banc soit placé a quatre pieds du
sanctuaire comme il l'était auparavant, on n'a qu'à yupprimer le banc ajouté,
la fabrique s'entendanit avec le propriétaire de ce banc pur lui en promrer
un aut.re de même valeur. Du reste, toutes ces matières sont du, ressort de
d'autorité civile, et Yautorité ecclésiastique ne peut que donner des avis p1.0-
pres à concilier les esprits. (Registre des lettres, v. 17, p. 318.)
MW Joseph Signay à hl. (Joseph-Onésime) Leprohon, directeur du
séminaire de Nicolet (Québec, 11 avril 1836). Le beau don de deux cerits
louis que vient de faire M. Charles Hanper au séminaire de Yicolet le
rhjouit granbnt. Il espère réunir une somme de huit cents louis qui sera