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que lorsque  M. Boucher lui aura  fait  connaitre l'état  de la chapelle  qu'on
                                      y  construit  dans le  marnent, ainsi  que le  nombre  de communiants  q~ii s'y
                                      trouvent.  (Regktre des lettres, v. 17, p. 151.)
                                           Mgr Joseph Signay à ,M. (Benjamin)  Desrochers, curé à Saint-Urbain
                                       ('Québec, 16 octobre  1835).  Il  a  décidé de  confier  à  M.  Desrochers  le
                                      soin de la cure et proisse des Bboulernents, et de nommer à la desserte de
                                      celle de  Saint-Urbain,  son  frère,  M.  Jules  Desrochers.  Toutefois,  il  ne
                                       fera pas ce chang~ment sans qu'il  lui dise qu'il y conxnt.  Il attendra donc
                                       sa réponse avant  de charger M. Jules  Desrochers  de la  desserte de Saint-
                                      Urbain.  (Registre des lettres, v.  17, p.  152.)
                                           Mgr Joseph  Si,gny  à M.  (Thomas) Cooke, vicaire général,  curé aux
                                       Trois-Rivières  (Québec, 17 octobre 1835).  Le supplément alloué au  cure
                                       des  Trois-Rivières  est  nécessaire à  sa subsistance, et  les  marguilliers  se-
                                       raient  bien mal venus de le réduire.  Ils se sont engagés d'ailleurs  à payer
                                      la somme convenue.  S'ils  veulent  réduire le  salaire du  bedeau  et cekui  de
                                       l'organiste,  c'est  leur affaire.  11 est certainement  nécessaire  de construire
                                       une  nouvelle  église aux  Trois-Rivières,  mais ce  n'est  pas  en  réduisant  le
                                       curé à la famine qu'on y  réussira. .(Repitre des lettres, v.  17, p.  153.)
                                           MW Joseph  Signay à k1.  (Louis-Marie)  Lefebvre, curé à  Sainte-Ge-
                                       neviève,  ile  de  Montréal  (Québec,  17 octobre  1635).  .Lf.  Thomas  Ma-
                                       guire a apporté  de  Rome  pliisieurs  décisions  qui  semblent  favorables  au
                                       prét légal, en œ que le vint-siège défend  d'inquiéter ceux  qui perçoivent
                                       des  intérêts  autorisés  par  la  l'ai  civile.  L'évêque  de  Québec  n'a  pas  la
                                       moindre objection  à  ce que  le  clergé  du  district  de hlontréal  demande  à
                                       Rome l'érection de ce même district en ua diocàse séparé de Québec.  Les
                                       démarches qu'il  a  faites précédemment  avec  Mg'  Panet  ne  laisserit  aucun
                                       doute sur ses  dispsitions à  ce  sujet.  M.  Lefebvre  doit  se  conformer  i
                                       I'ordoiinmce  de  M"  Denaut  relativement  aux  cierges  des  services.  (Re-
                                       gistre des lettres, v.  17, p. 155.)
                                           hl" Joçeph  Signay à  M.  (fitienne)  Bim-Desmarteaux, curé à  Saint-
                                       Hugues  (Québec, 19 octobre 1835).  Gmme il a nomtné un curé à  Saint-
                                       David  et qu'il  l'a  chargé de desservir  la  nouvelle  par~~sse de  Saint-Guil-
                                       laume-d'Upton,  il décharge M. Birs du soin de cette dernière paroisse.  (Re-
                                       giîbres des lettres, v. 17, p. 157.)
                                           Mgr Joseph  Sipay à  M.  (Antoine)  Gagnon, missionnaire  à Shédiac.
                                       'Nouveau-Runswick  (Québec' 20 octobre 1835). M. Gagnon n'a  pas à i'in-
                                       quiéter  des pouvoirs  que  l'évéque  de Québec  a  recus  pur le  diocèse  de
                                       Charlottetown; MEr McEachcrn l'avait nommé son  vicaire général en vertu
                                       d'un indult du saint-siège, en  date du 30 avril  1829.  En vertu de ces pu-
                                       voirs, il peut donner aux missionnaires du diocèse de Charlottetown toifie
                                       les facultés extraordinaires qu'il  est d'usage  de leur accorder.  Afin d'en-
                                       lever  tout  doute  à  M.  Gagnon,  il  confirme celui-ci  par  la  présente  dans
                                       tous les pouvoirs qu'il a reçus de Mm Plessis, lors de sa nomination comme
                                       vicaire.  Son  intwtion  est que  tous les  miusionmires  continuent  ausi à
                                       exercer  les  pouvoirs  qu'ils  ont  reçus  lorsqu'il.;  ont  été chargés  de  leurs
                                       missions.  En  dernière  analyse, que tous  les missionnaires  du diocèse de
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