Page 60 - index
P. 60
savoir si ks paroissiens de cet endroit peuvent assurer la smbsistance il'un
curé, et si I.e presbytère est en assez bon état pour k loger. M. Loranger
voudra bien aller ài Batiscan pour faire enquête sur ces deux points. (Re-
gistre des lettres, v. 17, p. 146.)
Mm Joseph Signay à M. (Joachim) Boucher, vicaire aux Trois-.Ri-
vières (Québec, 13 wtobre 1835). Il le charge du soin de la cure et parois-
se de Notre-Dame-des-Éboulements; d'après ce qu'il voit, M. Boucher
semble préférer cette cure à celle de Saintaavid. (Reghtre des lettres,
v. 17, p. 148.)
Mgc Joseph Signay à Mgr de Telmesse, à Montréal (Québec, 13 oc-
tobre 1835). Il a écrit à lord Gosford à propos de la nouvelle affaire de
Saint-Régis. "Ce personnage, animé du désir de rendre justice, m'a déjà
témoigné des sdi.me.nts propres $ me faire espérer une heureuse isut: de
mes dernières démarches auprès de lui, dans l'affaire du Sault-Saint-Lou:is."
Il ,lui a aussi exposé I'affaire du maitre d'école Mastha au village de Saint-
François. 11 reçoit à l'instant la réponise de M. Wal'cott qui lui dit que le
gouverneur s'en occupera im,médiatement. Il y a divers courants d'opinions
dans le clergé au sujet de i'érection en diocèse du di'striat de Montréai.
Quelques-uns voudraient que l'on s'occupât plutôt de nommer un succes-
seur à Mgr Tabeau. II est un peu de cet avis, et croit qu'il faudrait voir
aussitOt que possible à la namination d'un auxiliaire même avant la dlivi-
sion du diache. D'ailleurs, il a déjà annoncé à la congrégation de la Pn~pa-
gande qu'il s'ocmperairt avec Mg' de Telmesse de la succession du défunt
évique de Spiga. II dlsirerait que l'on ne retardgt pas trop pour mettre la
chose à exécution. (Registre des lettres, v. 17, p. 148.)
Mg' P:F. Surgeon à l'honorable John Neilson. à Québec (Qué-
bec, 13 octobre 1835). "Je vous prie d'accepter mes remercimens pour
la bonté que vous avez eue de nie communiquer les deux lettres ci-
jointes. Celle que vous avez adressée au hhisûre Colonial et autres a été
communiquée à hi' Dc:mers, .su,iuant vos intentions, et à Mr le Supérieur
Parant dont l'assistance nous était au moins utile pour la traduction. Nous
avons trouvé là une nouvelle preuve de ce dont nous n'avons jamais douté,
que vous êtes l'ami de votre pays et du clergé catholique canadien.
Quant à la lettre de Mr Quiblier, je n'en ai fait part qu'à hl- I'ICvê-
que de Québec qui me prie de joindre çrs remerciements au miens. Nous
ne vous cacherons pint, piiisqiie l'occasion se prcseiite de vous le [lire,
qu'e nous n'ainions point à voir Mou' le Supkieur de St-Sulpice tant
insister sur I'introduction de nouveaux sujets venant de France dam
sa maison, tandis que le Canada pourrait lui en fournir d'aussi capables que
des Français de perpétuer l'oeuvre dont elle est chargée. Des canadien,s,
en effet, ne pourrairnb-ils pas faire là ce qu'ils font à Qutbec, et plus en-
cow qu'ils ne font dans nos établissements non encore doté;? Les Mes-
sieurs Frangais du Séminaire de Montréal sont de dignes prêtres que je
n'ai jamais connus quc comme des hommes remplis dc l'esprit de leur ktat;
je ne croirais pas leur rendre justice si j'en priais autrement. Mais il ne
dépend pas de moi d'0ter au Clergé canadien cette idée, qu'il n'est pas juste