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de déterminer si la future église doit être construite en pierre ou en bois. II
lui semble que la construction d'une église en pierre chargerait les habitants
d'une lourde dette, et cela pour longtemps; une chapelle provisoire construi-
te en bois pourrait en mhe temps servir de logement au curé; plus tard,
on pourrait construire un presbytère et la partie occupée par le cd servi-
rait de rallonge ci la chapelle pour les habitants; enfin, ceux4 étant deve-
nus plus nombreux et plu fortunés pourraient alors construire une é.~lije en
pierre. On pourrait prendre comme modèle de la chapelle de Saint-Casimir
celle que le3 geiis de Saint-Guillaume-d'Upton ont fait construire. Tout y
est bien a~encé quant aux dimensions, logement di1 curé et jacristie. '"En
somme, c'est la plus belle chapelle que j'aie vue. faite en bois." Qpaiit
au terrain de la fabrique, M. Cilté tâchera d'obtenir 3 arpents de front. "La
loi ne permet que 8 en surperfi*cie, et à 2 lieues de Varicienne éqlise. &lais,
3'ii y en alr~it plus que 8 on pourrait toujours l'accepter pour l'obj'et. Choi-
sissez un terrain solidc et fourni de ruiseaux, iivières, etc., enfin d'eau à
boire." (Regis~re des lrttres, v. 17, p. 524.)
Mg' Joseph Signay à M. (Louis-Marie) Cadieux, ~icaire général, curé
à la Rivière-Ouelle ('Outbec. 31 octobre 1836). Il est toujours decidi: à
donner un assistant à M. Alexis lfailloiix, directeur du collège de Sainte-
Anne; et. comme il lui faut pour cette charge "un prêtre déjà préparé et
jusau'à un ccrtain point cxr2rinien,l& à cet é.gard," hf. Cadieux peut deviner
qui il a choisi ; c'est son vicaire hl. François Pilote qui sera nnniiné à ci. po:te.
"Vous aimrz trop le bien de I'itahlissement de St'-An,ne pour ne pas apen:e-
voir du premier coup ln n6c~sit6 de ce sacrifice." Il lui faudra envoyer un
nouveau vicaire à la Rivière-Ouelle; mais, il est un peu dans l'embarras au
sujet de celui qu'il sonpe à Iiii envoyer. hl. 1-Iiihert-Joseph Sétriau. Ce
monrimeur dizit quitter Sainte hlaric-dc-Ecauce par suiir de certaines tracas-
series que lui ont szisci,tées le; Kens de cette paroisne. ",C'est uii jeune hoin-
me très vigoureux, hon travailleur. prëchant bien." Ce qu'il a à lui qro-
cher surtout, c'e.ct d'aimer trop à fréquenter les gcns du inonde. Chez un
vicaire général. oii il serait sans cesse occupé et sous sa directioii, il serait
moins exposé qu'ailleurs à tomber dans ce défaut. JI attendra la répnn de
M. Cadieux avant d'aller plils loin. Il aimerait hienaussi que X. Cadieiix
s'enqui-rât <lu d'ecré d'itistructioii de M. Cyprien Lehel qui demande : nr~n-
dre la solitane : il le trouve un oeu âoé Dour conimencer d'es études théolorri-
ques. (Reqist~e des letfr,'.~, v.'17, p.' 526.)
Mer Jospnh Siqnau. Acte rl? Iri tonsur? de JIM. Ceoroes-T,ouis Lcmoi-
ne, nP d OiiFbec, le 11 mût 1817. fils de Benfamin Lemnine et de Jiilie-
'A:nne McPherson; Tosenh Auclsir. nS à Saint-Ambroise. le 16 juiii 1433,
fils de fitienne Auclair et de Marie-Teanne Rlondrau: Francois Duheau,
né à Saint-Amhmise. le 18 iiiillet 1814. fils de Tean-Raptiste Duhex~ et
de Marie-Anne Genest : Jean-Baptiste Chartré, né à Sain,t-Ambroise. le '10
juin 1814, fib de Jacques Chartré et de Josephte Falardeau: François-
Xavier Langevin, né à Reauport, le 11 mars 1814, fils de Antoine Lanpvin
et de Charlotte Vachon : Ma~loire Lepa~e, né 2 Saint-François, ile d'Clr-
léans. le 16 août 1814. fils de Lbuis Lepwe et d,c Josephte Vallée: Charles
Tardif, né à Saint-Augustin, le 3 octobre 1817, fils de Jean-Ekptiste Tardif