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déduction  faite des dépenses strictement nécessaires pour l'entret'ien du al-
                        te."  (Registre des lettres, v.  17, p.  537.)
                            :Le secrétaire civil Walcott à M. C.-F. Cazeau, Québec (Château Saint-
                        Louis, Qugbec,  8 novembre  1836).  II lui  fait savoir que la proclamation
                        décrétant  l'érection  civile  de  la  paroisse  de  Saint-Roch-de-L'Achigan  ne
                        sera pas émanée pour le moment.  (a~artable: Gouvernement, 11-18.)
                            M"  Joseph Sigmay à M.  (Louis-Marie) Cadieux, vicaire générai, curé
                        à la Rivière-Ouelle  (#Québec, 8 novembre  1836).  M.  Cadieux  ne pouvait
                        répondre avec plus d'onction et de chanté à la lettre que lui a adressée M.
                        Fainchaud, écrite en termes si amères.  "Quoique  puisse en penser ce mon-
                        sieur à mon  sujet, je  regrette  qu'un  homme d'ailleurs  si  méritant,  sous le
                        rapport de I'oeuvre qu'on  est en train  de poursuivre  et que je  suis loin de
                        vouloir  désapprouver, n'ah  pas toujburs eu auprès  de lui, un  ami  tel  qu'il
                        doit  maintenant  vous  considérer,  en  cette  qualité.  Outre qu'il  aurait  été
                        moins ombrageux et moins .soupçonneUr à I'égard de ceux qui devraient mé-
                        riter a  confiance et son respect, afin  de sse  rendre respectable lui-mème, il
                        se serait abstenu de faire usage de certains procédés, malheureusement  trop
                        connus, qui ont plutOt servi à le flétrir qu'à humilier ceux qu'il  avait I'inten-
                        tion  de  désigner."  C'est  ce  que  M.  Cadieux  faisait  sagement  et  adroite-
                        ment remarquer à M. Painchaud.  Mg' Signay remercie M.  Cadieux du sa-
                        crifice  qu'il  fait  en  mettant  à  sa  dis?osilioii  M.  Francois  Pilote;  il  pré-
                        parera ce dernier  à quitter bi'ent6t la Riri6re-Ouelle.  "Je  ne doute pas de
                        o on  entière disposition  à recevoir  de moi tel  emploi  auquel  je  le trouverai
                        propre.  C'est  seulement afin qu'il ne soit pas surpris lorsqu'il  recevra nion
                        avis officiel."  C'est chose dkidée qu'il dui  enverra comme vicaire  M. Hu-
                        bert-Joseph  Tétreaii.  Il a  dit clairement  à ce  dernier qu'il  ne  devrait  pas
                        comptcr  avoir  cheval  et  voiture  à  ia  Rivière-Ouelle  comme  il  les  avait  à
                        Sa.i.nte-Marie,  "que  tout  cela  est  un  embarras  pour un curé.  .  . Je  veux
                        d'ailleurs  que ce  inonsieur s'oecupe  de  sa  besogne  et qu'il  ne  lui  reste pas
                        un tel moyen de se dissiper." ,(Registre des lsttres, v. 17, p.  538.)
                            Mg' J~seph Signay  à  M.  (Antoine)  Villade, curé à  Sainte-Mariede-
                        B~eauce (Quéhec, 8 novembre 1836).  M. le grand vicaire Cadieux accepte
                        de prendre chez  lui, comiiie vicaire.  M.  Hubert-Joseph  Tétreau.  M. Vil-
                        lade avertira  donc ce monsieur  de faire ses préparatifs  de départ, d'autant
                        plus qu'il  lui écrit  à lui-même  que  ses  pouvoirs  de  vicaire  à  Sainte-Marie
                        sont maintenant expirés.  (Registre des Ilettres, v. 17. p. 540.)
                            M. C.-F.  Cazeau au lieutenant Walcott. secrétaire civil. à Québec (Qué-
                        bec,  9 novembre  1836). Dans  la  lettre  qu'il  lui  a &crite le  4 coiiralit,  il  a
                        oublié de lui dire que MM. les coininissaires de Montréal, en même temps
                        qu'ils  recommandaient,  dans leur rapport  à  Son Exeellence le gouverneur,
                        de  retrancher  d'e  la  paroisse  de  Saint-Roch-de-L'Achigan  la  c6te  Saint-
                        Louis et une autre concession, dépendantes toutes deux de la ditc paroisse,
                        demandaient  d'annexer  la  première  à  la  paroisse  de  Saint-Oiirs-du-Saint-
                        Esprit, et  la  seconde à  celle de  Sai,nt-Lin-de-Lachenaie.  Mgr  l'Keque  de
                        Québec demande à son Excellence que la publication de la proclamation pour
                        la  reconnaissance  civile  de  ces  deux  dernières  paroisses  soit  'suspendue
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