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rer  qu'il  y aurait bien  des prêtres par  les chemins.  Alors,  où  en suait la
                                      religion,  et  que  ferait  l'évêque  avec  des prêtres  ainsi  fugitifs  des  posl:es
                                      qu'il leur a confiés."  Mais voici ce qui pourra accommoder M. Gosselin. Le
                                      nouveau  curé  de  la  Malbaie,  M.  Zéphinn  Lévèqiie,  le  logera  volontiers
                                      chez  lui  en atiendant  mieux, et ainsi  M.  Çorseliii  res:era  curé de  Sainte-
                                      Apès et continuera à desservir  sa paroisse tout  en demeurant  au  presby-
                                      tère de la Malbaie.  .(Registre des lettres,  v.  17, p. 480.)
                                          Ms' Joseph  Signay à M.  (Théodore) de La Porte, à Londrej  (Québitc,
                                      23 septembre  1836).  Il a  resu  ses trois lettres,  celles di]  17 et  31 niai  et
                                      celle du 7 juillet;  cette dernière renfermant celle de M. Jean-Baptiste  Ttia-
                                      venet, en date du 20 juin.  Il a tout réglé avec M"  de Juliopolis  (actuelle-
                                      mat à  Qui-bec), pour le branspoR  des somrnes  déboursées  par  M. de La
                                      Porte en sa faveur.  hl. Thavenet après sa sortie du 20 juin,  ayant resu d,es
                                      communautés  du  pay.s une acceptation  de  ses  comptes  tels  que  réglés  en
                                      1831, a  reconnu  cette déclaration "en  ajoutant néanmoins  à  son ordinaire
                                      certaines  restrictions  propres  à  arrêter ce que i'on  drsire  tant  ici."  (h'e-
                                      gistre des lt,tircs, Y. 17, p. 482.)
                                          M"  Joseph Signay à M. (Louis)  Raby, curé au Chateau-Kiclier  (Qcié-
                                      bec,  23  septembre  1836).  Il  aimerait  à  savoir  si  III.  Raby  persiste  tou-
                                      jours  datis  son  désir  de quitter  sa  paroisse  pour  une  autre.  Dans  la  Iiit-
                                      tre qu'il  lui  écrivit  en  date du 16 mai  dernier,  i!  lui  conseill~it de  paszer
                                      yïr-dessus  ses  répugnances  en  demeurant  dans  l'endroit  où la  Providence
                                      l'avait    lac ri.  C'est  encore ce qu'il  croit  del-oir lui conseiller et il  appren-
                                      dra avec un sensible olaisir oue kI. Rabv  défère à son avis.  iReuisr+e des
                                                                                            .
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                                      lettres, v.  17, p. 483.j
                                          Mg'  Pi-F. Turgeon  à  hl.  (Louis-Antoine)  Montminy,  curé  à  Saiiit-
                                      Fraucois-de-Beauce  (Québec.  23 septemhre  1836).  D'après  les  décisions
                                      qu'il   reçues de ~o$,  on ne peut ;egarder  comme nuls-les  mariages que
                                      les  jeunes  gens  de  la  Beauce  contractent  aux  États-Unis  devant  un  nia-
                                      gistrat, lorsqu'ils  y ont  résidé assez longtemps  pour  y  acquérir  domicile  et
                                      qu'ils n'y  sont pas  allés  iiz  fraudem Icgis.  Néanmoins,  pour  ceux  qui  de
                                      leur aveu auraient  pu se présenter  à  un  prètre  catholique et qui  paraissent
                                      avoir eu un certain degré de mauvaise foi, il y a au moins  du  doute que ce
                                      mariage soit  réellement  valide.  M.  Montminy  fera tout son possible  pour
                                      détourner ces jeunes  gens d'aller ainsi contracter des mariages  si peu  con-
                                      formes  à l'esprit  de 1'53gli!se et à  ses lois.  (Rrgistre des  lettres. v.  17, p.
                                      483.)
                                          Mg'  Joseph  Sigmay à M.  (Fblix) Gatien, curé au Cap-Santé (%ébi:c,
                                      23 septembre 1836).  II a  rqu une seconde  requête  en opposi:ion  à  celle
                                      où  I'on  demande  que  l'évêque  eotisidère  s'il  ne  serait  pas  avantageux  air
                                      bien  spirituel  d'un  groupe des  habitants  du Cap-Santé de  permettre  I'érec-
                                      tion  d'une  chapelle  à iine  certaine  distance  de  l'ancienne  église.  Sans  se
                                      prononcer  m faveur de l'une  ou l'autre  requête,  il  cro-  que  tOt  oii tard.
                                      il  faudra une divijion dans le vaste territoire qui environne  la paroisse  du
                                      CapSanté, et qui, parait-il,  n'est  pas aussi inculte qu'on  le dit.  Daris tous
                                      les cas, il attendra de nouveaux renseignements  pour envoyer  sur les lieux
                                      un commissaire.  (Registre des lethes, v. 17, p.  487.)
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