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II y suroit bien des observations a faire sur cela. La premiere qui si?
presente est que ces font's ont été donnes aux pauvres et non personneilemenit
aux freres hopitaliers qui n'en étoient que les administrateurs, sous I'inspectioii
et L'autorité de M. L'Evêque de Quebec, de Mm Le gouverneur et des autreil
personnes qui composeut Le Couseil Souverain de Cette Colonie.
Sur ce principe, il me paroTtroit que le frere turc, dit chrétien n'a ph engs-
ger les fonds dc cet hopital et les rendre passibles de ces dettes personneIlal
contractées sur tout ~our des Eutreprises folles et Extravagantes qui n'avoienl,
aucun trait au bien personnrl de I;hopital de Montreal. kous viyés Cepen..
dant. Monsieur. quelles en ont ét6 les suittes et les frsis immeares qui resulteni.
des hursuittesfaittcs a cet Egard qu'on auroit pb parer par un ar&t d'Evoca..
tion et d'attribution qui auroit Epargné bien des frais judiciaires. J'auroiri
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un second petit memoire a vous presenter, Monsieur, sur les dispositions a.
faire pour L'isle Royalle et L'Acadie, mais cela vieudra dans son tems;j'auroii;
Seulement besoin pour le moment present de deux nouvelles cartes dé L'islt.
Royde et de l'Acadie, qu'on m'a dit que l'on ne dclivroit point sans ordre.
Si vous jugés a propos qu'on me les delivre pour les petites opérations que
j'aurois a faire sur les differens postes occupés par les missionnaires ; J'at
tends sur cela vos ordres Et Suis avec Respcct, Monsieur Votre tres humble
et tres obeissant serviteui.
L'abbé DE L'ISLE DIEU.
Le Recette paroit Rcguliere dans toutes se9 parties Il faut la passer.
Par rapport a la Depense. quoy qu'on ne soit pas dans le dessein de former
de Contestation, il est Cependant des objcts sur lesquels on ne peut gardcr le
silence et qu'il u'est pas possible de passer dans L'Etat qu'on les presente.
Tels sont les appointemens a raison de cinquante Livres par an. Les
voyages de Versailles. Les frais de carmses, et Depcnses extraordinaires pour
lesquelles on dcmunde I>eux cent cinquante Livres, Les placets qu'on dit
avoir fait dresser, ports de lettres etc. Il est encore nombre d'autres articles
qui peuvent étre susceptibles de biens de- reflexions sur les payemens queM.
De la Marche a faits. On nr dit pas a cette Egard qu'il n'a pas payé, mais on
observe qu'il i'a fait un peu trop Legerement et qu'il n'a pas pris touttes les
precautions que la prudenee devait luy Suggerer.
Ainsy les reflenions qu'on se propase de fnire sur le Compte de M. de la
Marche Se rrduiront a deux objects principaux 1' Sur les Vacations peines
et soins que M' De La Marche prétend luy êtrc dus, C'est a dire, la Depense
qui luy est personnelle 2' Sur quelques payemeus qu'il a faits