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ARCHIVES DE  QUEBEC

                                                     PREMIER OBJET
                               Peines,  soins  et  vaccations  r*trsordioaires.  Est-il <It a  M. De 1.8  Marche
                           une  recampeose  pour  les  peines  et  sains  qu'il  s'est  donnés? d'un cGté  on  ne
                           voit  rien  qui puisse  faire  résumer  e'est  ~eines et  soins ; et  d'un  autre côte,
                           que cettr rccompcnse  soit duc.  On  croit qu'il  n'y  a  que des matifs de charit6
                           et  de banne  valanté qui I'an  engagé a  faire les demarches dont il  veut  ajour-
                           d'huy  se faire payer.  S'il etait  düe  un? Recompense,  serait  il  le maltre de la
                           fixer a cinquarite livres par  an?  Et si an luy accordait cette somme, pouroit-
                           il  encore  Exiger  des  vacations  extraordinaires  qu'il  fait monter  par  les  trois
                           derniers  articlps  de  sou  mémoire  a  une somme de  trais  eent aoixante  Livres.
                           C'est  ce  qu'on  ne  pense pas,  avec d'autant  plus de raison  qu'il  demande  des
                           frais de recette  qu'on  lug passe ; en L'assimilant a  un receveur à la ville,  il ne
                           ~auroit esperer que les droits de recette et rien de plus  ; ce qui exeède doit donc
                           être rayé de la depenîe cela fait une difierence  de plns d~ miUe Livres.
                               Les      et  soins  prétendus  par  M'  De  La  Marche reuterment  bien
                           d'autres  objets,  on  les  trauvc designés  dans  nombre d'articles  difierents sous
                           le  nom  d'appointemeris,  de -frais  de recette  carosses,  voyages de  Versailles,
                           ports  de lettres.  On  g joint  eneore des droils  asda considcrables, pour  avoir
                           fait  dresser  des  mernoires,  placets,  en  avoir  fait  faire  cles  coppies.  II faut
                           convenir  paur  peu  qu'on  fasse reflexion B  la modicité des revenus  de i'hopital
                           De  ïvIontreal  el a  S1i  triste Situation,  que  la  Depense  que  M.  De  lx  Marche
                           veut  exiger est exorhitante  et quelle pcnt  être susceptible  si non  d'une radia-
                           tion  tatalle du moins d'une  reductian considerable.

                                                    SECOND  OBJET
                               Payemens  faits  par  M'  De T,a  Marche.  On  ne  coiiçidere clans  ces  paye-
                                                                 cn
                           meris que ceux qui ne sont pas reguliers.  II ! a qui out été faits a  quelques
                           creanciers  doiit  on  ne  rapporte  point  de  quittariees  ou  <lu moins  dont  ceiies
                           qu'on  rapporte  ne sont point signées <le ceux qui paroiarent  les avoir  dounées.
                           Dans la Regle  ces  quittances ne peuvent passer par ee que ceux qui d~vroient
                           les  donnpr,  au  du  moius  <:eux qui  ponrraient  les  represent~r daus  la suitte,
                           seroierit en état d'eu  exiger  une seeancle fais le muritant.
                              II y a d'autres  quittances  que M. De La  Marcht? rapporte regulieres  a la
                           verité en la forme.  niais dont le montaut ne doit  pas passer  en Depense  parce
                           qu'il  n'a pas été autorisé  a le payer  et qu'il  n'a  pas  dû le faire.
                               M. De La  Marche porte en  Depeose  sur  l'article  4.5  une  somme decent
                           soixante deux livres  quinze  sols qu'il  a payés  au  procureur  des  creanciers  du
                           frere Cbrrtien.  11 y  a en  tète de la quittrinc~ de eptte somme  un meiiioire des
                           frais fait  par  ces  crranciers daos  leqiiel  an  trouve  deux  articles,  l'un  de çin-
                           quante livres  paur  nn Extrait  et dépuüillement  ales  proeedures  et  aets conîer-
                           nant  la  liquidation  dtii  dettes  contractées  paa  le  frere  Chretien,  Et i'nutre
                           de  vingt  livres  punr  nn Etat des créances curilraçtfes a leur  profit.  On sent
                           qu'une  pnreille  Dépense eonsiitaiite nniqueiticnt en fanx frais. ne devoit point
                           regarder les freres hospitaliers, qu'on  ne pouvuit dans la regle leur en deniauder
                           le payenieiit et qu'rlle  étoit a la cliargc de ccs ereanciers qui avoient sans doiite
                           fait faire ees Extraits pour  lcur  utilitl  particulihre,  et  pour  In  Liquidation  de
                           leurs  droits.  Il  en  est  de  mCme  de  plusieurs  articles  do  memaire  du  Sieur
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