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tageuse à la Province et à laquelle ma conscience ne peut me permettre de prê-
                          ter jamais  les mains.  Je ne dois pm oublier d'informer  V. Ex. que l'evbquc  de
                          Fussala,  mon coadjuteur,  concourt entiérement avec moi dans l'opinion  que je
                          viens  d'énoncer.  Agréez, My lord,  l'assurance  du profond respect avec lequel
                          i'ai  i'honneur  d'&tre.  &c.  (sinné)  + Ban. Cls Ev.  Cath.  de Q."  (Diocèae de
                                                                              .  .
                          aukbcc, VII-51 ; ~eGstre des lettres. v.  15, p. 91.)
                              Le cardinal Pedicini à Mn'  B.-C. Panet  (Rome, 2juin1832).  Commeonle
                          lui avait fait *avoir clam une lettre glu 20 marj 1830, la sacrée congrbgaiioii avait
                          averti le aui>hieur <Ica rirétre* <le Saint-Siilvice B hlontréal de auapendre  toiite
                          négociation avec le gouvernement britannique,  à propos de leurs droits seigneu-
                          riaux,  et cela mur les raisons alléau6es dans le temps.  Le sacrée congrégation,
                          voulant r&gl&définitivement cette affaire et considérant que plusieugs Fnstitu-
                          tions  dans le diocèse  de Québec ne  jouissent  d'aucun  droit  seigneurial,  mais
                          plutôt  vivent de ressources  privées,  a  demancl* d'écrire  au supérieur du sémi-
                          naire  de Montréal, pour  lui signifier d'entreprendre  de nouvcllcs  négociation..
                          avec le gouvernement britannique sur eettc base que le séminaire de  Montréal,
                          au lieu de recevoir pour la cession de ses droits seigneuriaux une rente annuelle,
                          rewive  plutôt  une  compensation  cn  biens mobiliers.  Mais avant de proposer
                          la chose au supérieur du seminairc de Montréal, on veut savoir ce qu'en  pense
                          l'archeveque  de  Québec,  Sa Sainteté  Grégoire  XVI &tant persuadbe que M"
                          Panet, en  cela  comme  en  toute  autre chose,  ne verra  que le  bien  de  l'Bgiisr
                          (Carespondance  manuawite  de  Rmne,  IV-78.)
                              Rcquete des  habitants  dc Saint-Hyacinthe demandant  que leur  paroisse
                          soit érigée canoniquemcnt.  Liste des noms dcs signataires.  Certificat de D.  G.
                          Morisson  et de J.-V. Tétu, N.  P.,  témoius  (Saint-Hyacinthe, 23 et 30 octobre
                          1831). Commission donnée par Mc'  B.-C. Panet à M. Jean-Baptiste Kclly, curé
                          de Sorel, en conséquence de la requête ci-dessus  (Québec,  28  novembrc  1831).
                          Proch-verbal de M. Kelly  cn conséquence de la commission ci-dessus (Saint
                          Hyacinthe, 13 décembre 1831).  Mg'  B.A. Panet.  Décret d'éreetion canonique
                          de la paroisse  de Saint-Hyacinthe (Québec, 2 juin  1932).  (Registre dca requêtes,
                          v.  VIf, f.  91 r.)
                              Mgr B.-C.  Panet à Mcr l'bvêque  de Telmesse, à Montréal (Québec, 2 juin
                          1832).  Quelque bien rentéc que soit une communauté religieuse, il serait mal à
                          propos  d'y  admettre des postulantes  qui ne  paieraient  pas  de  dots,  car  cette
                          communaut4  peut  par  la  suite  éprouver  des  malheurs  et se  trouverfortres-
                          treinte dans ses ressources.  Il serait d'avis de supprimer dans les processions ces
                          petites filles et ces petits garsons qu'on affuble d'ailes et qui sont plus propres à
                          jeter  le ridicule sur nos  cérémonies  qu'à  édifier le peuple.  Il est plus  prudent
                          pour l'évéque  de ne pas eonseiller au gouverneur de suspendre de leurs positions
                          les chefs des indiens de Saint-Régis.  Il a reçu les remarques faites par Mc'  Lar-
                          tigue sur la dépêche de lord Goderieh au sujet des biens du séminaire de Mont-
                          réal.  Mcr le coadjuteur et  les  membres  du Conseil  de l'éveque  ont donné de
                          bonnes raisons à M. Quiblier  contre l'arrangement  que propose le ministre des
                          colonies.  On lui a remis un certain nombre de remarques qu'il pourra faire va-
                          loir.  II Dense que la Chambre d'assemblée  ne sera pas  édifiée de la dépeche de
                          lord    ode ri ch  en ee  qu'elle  a  pour  but de substituèr les lois anglaisesaux lais
                          francabes dans les seigneuries du séminaire.  Il ne peut encore dire ce qu'il fera
                          au sujet du curé de Sa:nt-~aul-de-Lavaltrie  : il faut attendre le résultat qu'aura
                          sa lettre pastorale sur les gens de cette paraisse.  Il ne voit pas en quai les gens
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