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ARCHIVES  DE QUÉBEC                      247

                          gneurie  de de Léry  connue  sous  l'appellation  des Vingt-Huit arpents, deman-
                          dant à rester  attaebk à la paroisse  de SainLCyprien et de ne  pas étre unis  à
                          celle de Saint-Marguerite.  Liste des noms des signataires.  Certificats de Joseph
                          Pinsonnault  et  d'Antoine  Normandin  (Saint-Cyprien,  22  septembre  1831).
                          Mg'  B.-C.  Panet.  Décret d'érection  canonique de la paroisse  de SaintCyprien
                          (Québec, 25  mai  1832).  (RegZptre des requêies, v.  VI 1, 1. 83 r.)
                              Msr B.-C. Panet à Mex l'héque de Telmesse, à Montréal (Québec, 25  mai
                          1832).  Il vient  dc voir  le supérieur  du séminaire de Montréal en présence de
                          Mm le coadjuteur et de quelques membres du conseil de l'évêque.  M. Quiblier
                          est  bien  décidé  à  ne  pas  traiter  avec lc gouvernement  au sujet des  biens du
                          séminaire de Montréal.  11 demandera  au  gouverneur  qu'on  autorise le sémi-
                          naire par un acte de la Lbgislature à traiter avec ses tenanciers et à se ctbr des
                          rentes à même les fonds qu'il  acquerra  par cette transaction.  M.  Quiblier  l'a
                          assuré  qu'il  ne  ferait  aucune  négociation  sans  en  donner  communication  à
                          l'évêque  de Québec.  Il a  envoyé à Mg'  Lartigue  une copie de la dépêche de
                          lord  Goderich.  (Repistre dea  Idtres.  v.  15. p.  90.)
                              Le cardinal 'Pedieini à Mur B.-C.  ~a&t (R&,   26 mai  1832).  Il a reçu la
                          lettre de Mer Panet du 31 janvier  1831. dans laquelle il offre sa démission comme
                          archevêque de Québee et demande que Me'  signay le rcmplace.  Ln sacrée con-
                          grégation, sacbant toute I'estimc que le elergé et le peuple du Canada ont pour
                          Mg'  Panet,  désire  le  voir  continuer  l'exercice  du  gouvernement  du  diochsc.
                          II pourra eependant deléguer  une partie de son autorité à son coadjuteur, selon
                          les  termes  du bref  apostolique  du  16  décemhre  1826 expédié  &  Mg'  Signay,
                          d'aprhs  lesquels  termes  celui-ci peut  s'occuper  de l'administration  du diochse
                          dans la mesure où l'archevêque en titre le lui permet.  (Correspondonce monus-
                          crüe de Rome, IV-77.)
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                              Mgr B.-C.  Panet à lord Avlmer.  eouverneur eénéral du Canada. à Québec
                          (Québee, 30 mai  1832).  " My lord,  depuis la dernière lettre que j'ai  eu l'hon-
                          neur d'éctire AVotre Ereellence, j'ai  r6fléchi s&rieuscment sur la dépCche de Lord
                          Godericb. au sujet des biens du Séminaire de Montréal, et je  n'hésite pas à faire
                          mnnaltre à V.  Ex. ma manière de penser sur les propositions qui y sont conte-
                          nues.  Si j'ai  hien compris la dép@che du ministre des Colonies,  je  crois que le
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                          but  de  Sa Seigneurie  est d'affranchir  la ville  de Montréal des  servitudes  Iéo-
                          dales.  Tout en admettant que eette mesure  tendrait à accroltre la prospérité
                          de la seeonde cité de cette Province. je m'ktonne  néanmoins  que Lord Godericb
                          semble croire que les tenanciers de Montréal ne pourraient ae libérer des charges
                          féodales,  qu'en  autant que la Couronne entrerait en possession des seigneuries
                          du Séminaire de cette ville.  Si l'on  veut faciliter  aux citoyens de Montréal les
                          moyens de se délivrer  d'une  ebarge qui paralt  étre un obstacle à la prospérité
                          du commerce,  pourquoi le Sém"  ne serait-il pas  autorisé à transiger a\.ec  eux
                          à cet effet? Un acte de la législature Provinciale pourrait lui donner cette auto-
                          risation,  en lui  permettant  en  mCme  temps  de se créer  des rentes  Qmêmeles
                          sommes qu'il percevrait en vertu de eette transaction.  Par là le but du Gouver-
                          nement de S. M. serait rempli ; une communauté qui a toujours été si utile à la
                          Province serait maintenue  dans la possession de ses  biens et le peuple  du Bas
                          Canada serait tranquillisé sur le compte d'un  Corps qui jouit  B bon droit de son
                                                                  ...
                          estime et de sa confiance.  Je   la liberté de faire remarquer à V.  Ex.  que
                           quand mCme on assurerait au Séminaire une rente équivalente au revenu  qu'il
                          perçoit  nctnellement  de ses biens, on  ne remplirait  pas  les  objets de sa fon<la-
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