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ARCHIVES DE QUEBEC
n'écoutera pas les demandes des gens de la Pigeonnière qui n'ont pas plus loini
à aller à Saint-Remi qu'à Saint-Edouard. M. (Denis-Benjamin) Viger a ét4:
nommé aaent de la Chambre d'assemblée à Londres. Ce monsieur oourraii,
bien se charger des affaires du diocèse de Québee auprès du ministre des Colo..
uies. On présentera à Sa Majesté la meme requ&te que eelle rése entée en 1820
à ~eor~e-IV pour l'hection-du district de ~ontrcal en diocèse séparé. Mc'
Panet éerira à lord Goderieh et B sir James Kempt pour leur recommander
cette mesure. (Registre des lettrea, v. 14, p. 364.)
Mer B.-C. Panet à MM. les marguilliers de l'œuvre et fabrique de Québec
(Québee, 9 avril 1831). La triste situation où sont réduits les catholiques irlan-
dais de Québee est connue de tous. Il leur faut une église séparée et s'ih la bB-
tissent sans le secours de la fabrique de Québec, on peut s'attendre à voir ré.
gner le désaecord entre eux et les autres eathaliques de la ville. II semble 8,
Y.' Panet que la fabrique pourrait parer à cet inconvénient ensechargeant
elle-meme de la construetion de cette église. " Dans mon opinioii, une partie
de ses deniers ne saurait &tre mieux employée qu'à procurer à un nombre aussi
considérable de fidèles qui composent cette paroisse, un lieu où ils puisseni:
s'assembler pour entendre la parole de Dieu dans leur langue et vaquer à leursi
autres devoirs de religion. " La fabrique trouverait d'ailleurs de quoi se dé.
dommanger de ses déboursés dans la perception des revenus de cette église dont
elle aurait l'administration ainsi que de eeux de l'église paroissiale. En outre
elle contribuerait à réunir ensemble tous les eatholiques de la villc sans distinc-
tion d'origine : les marguilliers acquerraient, par cette mesure généreuse, uni:
plus grande prépondérance parmi lenrs concitoyens. Ma' Panet ose espérer
au'ils rendront cette affaire en sérieuse considération. Dans tous les cas. si
leur décision n'est pas en harmonie avec le projet qu'il vient de leur soumettre,
il se croira oblieé devant Dieu de prendre tous les movens en son DOUVO~~ DOUC
procurer aux 1;landais catholiques ce qu'ils demandént depuis si longtemps.
(Registre des leltres. v. 14, p. 365.)
MW B.-C. Panet à M. (Michael) McSweency, missionnaire à Fredericton
(Québec, 11 avril 1831). 11 a été heureuxd'apprendre que M. McSweeney avait
réussi à acquérir un terrain pour la sépulture des eatholiques de Fr~dericton et
du voisinage. M. (Ferdinand) Belleau n'a pas déserté son poste de Sainte-
Anne : il ne l'a auitté <lue d'a~rhs ses ordres et Darce aue la léeislature di1
Nouveau-Brunswick ne se décidait pas à lui accorder les £50 louis d'allocation,
dont il avait erand besoin ~our vivre. M. Belleau. étant arrivé à la missioiû
de Sainte-Anne et en étant parti au mois de juillet, a droit à dix mois de se3
appointements. c'est-à-dire à £41 13 4 de l'allocation qui a été remise après
coup B M. McSaxeney. Mg' Panet ne comprend pas comment il se fait que
le sergent catholique dont parle M. MeSweeney soit forcé d'assister aux offices
ile l'église protestante. M. McSweeney ne doit pas dispenser trop facilement
de la publication des bans de mariage. (Registre den lettres. e 14, p. 367
MSrB.-C. Panet à M. (Claude-Gabriel) Courtin. curé à Gentillv (Québec.
11 avril 1831). Les habit'anta des cantons de ~uktrode, de ~addhitonet
. .
~uelques-uns de ceux du canton de Blandford, désirent faire changer le site de
la rliaprllc qu'il a pluîPe aii moi* d'aodt il< l'année précédent<. su;l+.5' lot (lu
1 Ierana tir Blaiidfor<l (Saint.Louis-ale-Blandford). II ne pcut re rrmlre ù leur
demande, vu que pour aller à l'endroit où ils veulent la placer il n'y a point,
dans le moment, de chemin pour s'y rendre. D'ailleurs cette chapelle ne serait