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roissiens de Saint~Martine. Cependant,  ilne peut  se rendre à leurs désirs: il est
                                   décide que M. Belcourt ira à la Rivière-Rouge. (Regwke des ldlre~, v.  14, p. 352.)
                                       Ma'  B.-C.  Panet à MS' Alexander McDonell, Bvêque dc Kingston, à Glen-
                                   garry (Quebec, 1"  mars 1831). Il a appris avec surprise que des plaintes avaient
                                   étB porteea contre M. Crevier, missionnaire à Sandwich, et que m&me le grand
                                   vicaire de Kingston. M. O'Grady, l'avait suspendu de ses fonctions.  Il ne croit
                                   pas  M.  Crevier coupable,  car sa conduite a toujours été digne d'&loge. Il lui
                                   semble qu'on  aurait  pu  avoir quelque menagement  pour  un  pratre qui depuis
                                   quinze ana remplit avec zhle un ministère fort pénible.  ME'  MeDonel1 est prie
                                   de donner  à Ma'  Panet quelques détails sur cette affaire.  Ma'  Panet a appris
                                   que Eii6'  McDonell  avait été malade quelque tempsàl'Hôte1-Dieu  de Mont.
                                   réal  ; il le prie de se choisir un coadjuteur.  (Registre des lettres, v. 14, p.  353.)
                                       Msr B.-C.  Panet à M.(Joseph) Crevier, missionnaire à Sandwich (Québec,
                                    1"  mars 1831).  Il &rit à Mm MeDonell à propos de ce qui s'est  passé àSand-
                                    wich.  Il ne veut paa condamner M. O'Grady  : il croit, eependant, qu'il  a agi
                                   avec trop de précipitation.  Si l'on  veut  placer M. Crevier dans une autre mis-
                                   sion, Ma' Panet lui conseille de revenir  à Québee. Il n'approuve  pas la démar-
                                    che de M.  (Joseph Fluet " qui,par  un exeèa de zèle " envers son confrère et son
                                    eompatriote,  a envoye sa démission au grand  vicaire.  Il fait mieux de garder
                                    son poste.  (Registre des Ietlres, v.  14, p.  354.)
                                       Mg'  B.-C. Panet à M.  Edouard Ginckmeyer,  écuyer, gre5er des Comitéa
                                    de la Chambre d'assemblée  (Québec, 2 mars  1831).  11  est toujours  disposé à,
                                   céder et aliener à la province de  Québec " la propriété du Palais épiscopal com-
                                    munement appelé l'év&cbé de Qubbee ainsi que le terrain en  dépendant,"  aux
                                    conditions suivantes : 1'  Qu'on dresse un plan eorrect de  ce  terrain.  " d'après
                                    le  plan  et proces-verbal de MtrR Lamorille, reconnu  par  un jugement  de M'
                                    Bigot,  intendant, en date du 23 février  1759 ; "  2'  qu'on  assure pour  cette
                                    cession  " une  rente  foncière  annuelle  et perpétuelle  de  mille  livres  sterling,
                                    payable de semestre en  semestre à l'&&que catholique de Québw, ses succes.
                                    seurs ou la personne ayant l'administration  du diocèse pour  le teinps d'alors,
                                    laquelle rente foncière sera toujours considérée comme bien épiscopal et comme
                                    representativc de la propriété des dits tcrrsins  et par conséquent suivra à tou-
                                    jours  la même destination qu'aurait  suivie le dit palais  bpiscopal et terrein en
                                    dependant."  (Registre des idtr~s, v. 14, p.  355.)
                                        Mg'  B.-C.  Panet à M.  (Antoine) Gagnon, missionnaire & GédaYque, Nou-
                                    veau-Brunswick  (Québec, 2 mars  1831).  La rareté  des  prêtres  se fait sentir
                                    cettc année plus  que jamais.  Partout,  surtout sur  le littoral  de  la baie  des
                                    Chaleurs, on demande des prêtres et il se trouve dans l'impossibilité d'en envo-
                                    yer.  Le grand  séminaire est presque vide dans le moment.   " J'ignore  si ML'
                                    MeEachern se trouve plus en moyen que moi.  Ce bon év&que ne me donne pas
                                    de ses nouvelles.  II devrait penser  à se procurer  des sujets,  car bientôt je  ne
                                    pourrai  point lui en fournir. On me re~rochc avec raison  de laisser mes prêtres
                                    dans un  diocbe btranger, tandii que le mien éprouve tant dc besoine."   II ne
                                    peut  envoyer  un  pr&trc pour  remplacer  M.  (Joseph-Marie)  Paquet pendant
                                    son absence.  M.  le supérieur  s acheté des catéchismes  et des  livres  de con-
                                    troverse pour ses Irlandais.  Les curés irlandais ou écossais font des gaucheries
                                    impardonnables.  " M. Donald  McDonald en a fait une dc cette espèee en ma-
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