Page 170 - index
P. 170
roissiens de Saint~Martine. Cependant, ilne peut se rendre à leurs désirs: il est
décide que M. Belcourt ira à la Rivière-Rouge. (Regwke des ldlre~, v. 14, p. 352.)
Ma' B.-C. Panet à MS' Alexander McDonell, Bvêque dc Kingston, à Glen-
garry (Quebec, 1" mars 1831). Il a appris avec surprise que des plaintes avaient
étB porteea contre M. Crevier, missionnaire à Sandwich, et que m&me le grand
vicaire de Kingston. M. O'Grady, l'avait suspendu de ses fonctions. Il ne croit
pas M. Crevier coupable, car sa conduite a toujours été digne d'&loge. Il lui
semble qu'on aurait pu avoir quelque menagement pour un pratre qui depuis
quinze ana remplit avec zhle un ministère fort pénible. ME' MeDonel1 est prie
de donner à Ma' Panet quelques détails sur cette affaire. Ma' Panet a appris
que Eii6' McDonell avait été malade quelque tempsàl'Hôte1-Dieu de Mont.
réal ; il le prie de se choisir un coadjuteur. (Registre des lettres, v. 14, p. 353.)
Msr B.-C. Panet à M.(Joseph) Crevier, missionnaire à Sandwich (Québec,
1" mars 1831). Il &rit à Mm MeDonell à propos de ce qui s'est passé àSand-
wich. Il ne veut paa condamner M. O'Grady : il croit, eependant, qu'il a agi
avec trop de précipitation. Si l'on veut placer M. Crevier dans une autre mis-
sion, Ma' Panet lui conseille de revenir à Québee. Il n'approuve pas la démar-
che de M. (Joseph Fluet " qui,par un exeèa de zèle " envers son confrère et son
eompatriote, a envoye sa démission au grand vicaire. Il fait mieux de garder
son poste. (Registre des Ietlres, v. 14, p. 354.)
Mg' B.-C. Panet à M. Edouard Ginckmeyer, écuyer, gre5er des Comitéa
de la Chambre d'assemblée (Québec, 2 mars 1831). 11 est toujours disposé à,
céder et aliener à la province de Québec " la propriété du Palais épiscopal com-
munement appelé l'év&cbé de Qubbee ainsi que le terrain en dépendant," aux
conditions suivantes : 1' Qu'on dresse un plan eorrect de ce terrain. " d'après
le plan et proces-verbal de MtrR Lamorille, reconnu par un jugement de M'
Bigot, intendant, en date du 23 février 1759 ; " 2' qu'on assure pour cette
cession " une rente foncière annuelle et perpétuelle de mille livres sterling,
payable de semestre en semestre à l'&&que catholique de Québw, ses succes.
seurs ou la personne ayant l'administration du diocèse pour le teinps d'alors,
laquelle rente foncière sera toujours considérée comme bien épiscopal et comme
representativc de la propriété des dits tcrrsins et par conséquent suivra à tou-
jours la même destination qu'aurait suivie le dit palais bpiscopal et terrein en
dependant." (Registre des idtr~s, v. 14, p. 355.)
Mg' B.-C. Panet à M. (Antoine) Gagnon, missionnaire & GédaYque, Nou-
veau-Brunswick (Québec, 2 mars 1831). La rareté des prêtres se fait sentir
cettc année plus que jamais. Partout, surtout sur le littoral de la baie des
Chaleurs, on demande des prêtres et il se trouve dans l'impossibilité d'en envo-
yer. Le grand séminaire est presque vide dans le moment. " J'ignore si ML'
MeEachern se trouve plus en moyen que moi. Ce bon év&que ne me donne pas
de ses nouvelles. II devrait penser à se procurer des sujets, car bientôt je ne
pourrai point lui en fournir. On me re~rochc avec raison de laisser mes prêtres
dans un diocbe btranger, tandii que le mien éprouve tant dc besoine." II ne
peut envoyer un pr&trc pour remplacer M. (Joseph-Marie) Paquet pendant
son absence. M. le supérieur s acheté des catéchismes et des livres de con-
troverse pour ses Irlandais. Les curés irlandais ou écossais font des gaucheries
impardonnables. " M. Donald McDonald en a fait une dc cette espèee en ma-