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APPENDICE
               attire le plus l'attention des  Magistrats, puisqu'il  en existe
                42 plans;      la  Basse-Ville  est alors  le centre nerveux  de la

               Cité par  ses  activités maritimes  et  ses marchés  (le marché
               saint-~aul et  le marché de la  Basse-Ville) .  Selon Joseph
               Bouchette,  le port de  Qugbec reçoit, en 1829,  la visite de 900
               navires affectés principalement au commerce du bois.  Par ail-

                leurs, gr%ce à  l'établissement  et au passage de milliers d'immi-
               grants  (environ 17,000  en 1829), la population  de  la ville augmente
               rapidement.

                       L~çprocès-verbaux accompagnant  ces  plans  d'arpentage

                fournissent nombre d'informations concernant les techniques de
               travail, la nature et la dimension des matériaux:  le pavage
                "selon le  système de McAdam",  les troittoirs  "en  flottes de  pin
               recouvertes de gravois",  les canaux  "en  bogtes  de  pin", etc.

               Les plans,  pour  leur  part,  montrent la délimitation des terrains
               longeant les rues et en indiquent le  nom des propriétaires.

                       Le premier  de  cette série de plans date de l'année 1800
               et est signé par William Vondenvelden,  "Surveyor of the Road  for
               the town and precint of Quebec".  John Bentley, le second  ins-

               pecteur des chemins, réalise,  entre 1801 et 1810, quelques plans
               de rues de la Basse-Ville.               En  1815  et 1816  l'architecte François
               Baillairgé exécute, pour l'inspecteur  Paul Vallée,  14  plans, dont

               ceux  de la côte du Palais, la côte à  Coton,  la  route  de  Lorette,
               le  chemin  Dorchester, la rue  des Pauvres,  etc.  Ces pisces  de
               Baillairgé  ne possèdent  pas  la valeur artistique des plans de
               l'arpenteur Larue, puisqu'elles sont tracées au crayon et compor-

               tent diverses annotations; mais  elles ont  le mérite de  nous
               donner  un  apreçu de  la  banlieue de  Québec.  En 1817,  les  Juges
               de  paix demandent au gouverneur  Sherbrooke de  nommer  Jean-

               Baptiste Larue  "Surveyor  of Highways and  Bridges in and for the
               City and Banlieue of  Quebec",  en raison  de l'incompétence de
                l'inspecteur Vallée.  Arpenteur  et ancien capitaine de milice,
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