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APPENDICE

               l'Inspecteur des  chemins conformément à  l'ordre de Messieurs
               les Magistrats...".  Nommé par le Gouverneur, l'inspecteur
               des chemins travaille sous l'autorite des Magistrats (les

               Juges de paix), exception faite de la période correspondant à
               la première Corporation municipale  (1833-36).

                      Ces plans  d'arpentage recèlent une  valeur historique en
               ce qui  a  trait au développement de la Cité de Québec au début
               du dix-neuvième siècle; chacun d'eux est généralement accompagné

               d'un procès-verbal d'arpentage oG  l'inspecteur des chemins fait
               une description détaillée des travaux 2  exgcuter et une estima-
               tion de leur coût.  Le plan  et le procss-verbal sont par la suite
               présentés  aux  Juges de paix, réunis en sessions, et homologués

               selon cette formule de l'inspecteur:  "le dit Plan et Proces-
               verbal ainsi faits pour être filés au Greffe  de la Paix et
               ensuite homologués suivant la Loi".  Les Archives possèdent ces

               plans en double copie:  celle du Greffe de la paix  et celle de
               l'arpenteur.  La copie de ce dernier est tout à  fait conforme
               à  l'original, sauf qu'elle ne porte pas l'homologation des
               greffiers de la paix et que les croquis d'édifices s'avèrent
               moins élaborés.  Tous les plans manuscrits sont dessinés à

               l'encre noire ou au crayon et coloriés 3 l'aquarelle.

                      La nature des travaux publics pour lesquels ont été dressés
               ces plans concerne l'ouverture, le pavage et la canalisation, le
               redressement, l'élargissement et le prolongement des rues; les

               emplacements des marchés, les quais et les terrains de grsve  font
               l'objet d'lune attention particulière.  En 1833, l'arpenteur
               Adolphe Larue signe une série de dix plans correspondant aux dix
               quartiers de la ville tels qu'établis par  la Charte de lrIncor-

               poration  de la Cité en 1831 (1 Guillaume IV, c. 52) .  Outre les
               rues, ce plan général Zi  l'échelle de l":llOt présente, sous forme
               de croquis, les édifices publics, les quais, les chantiers mari-
               times, etc.  C'est le quartier Saint-Pierre  (Basse-Ville) qui
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