Page 32 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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                                          JOURYAI. DIT  MbRQ1:IS  DE ÙIONTCALY   535


                                  de nourrir le peuple   Lion  marelie,  le faire ppagei. cher
                                  ou  Roi, et on a  mieiix  airué  cacher  le  grain qiie de le
                                  vendre.  hl.  Bigot  a  enfin  adhéré  ail  eniiseil  et  fait
                                  aujouni'liiii  offrir  vingt-qiia1.i.e livres  du  iuinot  taxe A
                                  douze;  peut-ôtre  le payera-t-oii  plus cher, mais enfin il
                                  en &lut, et il  p alongtenips rlii'il en faudroit.  Concevra-
                                  c-on qii'oii  a  failli mourir de faim l'annee  dcrnière  avec
                                  des secours venus dc France assez abondants ?  C'est qiie
                                  la SocietO avait envoyb  la  farine  arrivée d'Europe aux
                                  Iles.  Et roild  comiiie oii s'eiiricliit  I
                                    Uu 3 juin  1759. - Koiirelles de JI. Poiicliot  du  23
                                  mai.  Grand conseil de saiirages.  Il est tranqiiille dans
                                  cette partie.  Bieii veuille  que cela dura !
                                    Du 4 jiiiii  1759. -Les  ciiiq  compagnies  des  grena-
                                  diers  ont  tri. campéeu  R  Beauport  sous  le3  ordre,  de
                                  hi.  de Boiigainville,  poiii. y truvuiller  B  retrancher  cette
                                  &te.
                                    Bii  5  juin  1739. - Les  tr~vtlnx R  l'ordinaire,
                                  BI.  de  Poiitleroy  embrasse  diins  ses  rati,anchemeiits
                                  depuis  lri  saliiie  jusilu'a  I'Hûpit,nl-G01i6rsl.   C'est
                                  M. de Savournin, de in  Sarre, qui les coiidnit.
                                    Du 6 jiiin  1759.-MJI.  Pellegrin et Legris, capitaines
                                  de  po1.t  viennent  de  sondei  le  fleuve pour s'assurei  b
                                  qiielle  distance  peurriit  irioiiiller  les  vaisseaux  darin
                                  toiit,e  la  longueur  de  la  plage  de  Besiiport.  Ils  ont
                                  assuré  par  écrit et sigiié qiie leu  frégate^  ne  pouvoient
                                  paa  en  approcher de plua  prbs que sept cents toises, ct
                                  le  vnisseau de haut bord  do  ueuf  cents.  Nouvelles  de
                                  Caiillon.  Rien de  nouveau.  M. di1 Vernys fort occiipd
                                  h  1'Ile-aux-Noix ;  M.  Fournier,  ingéiiieur,  doit  s'y
                                  rendre bientôt.  A  neuf heures du soir, les feux parurent
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