Page 15 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961

cette nouvelle rhpandue parmi les saiivages et divulgu6e
par nous dans un coiiseil, les iiidispuse coutre l'.liiglois,
leur proiive qu'iis ont eiirio il'iisnrper leurs terres.
Le sieur Hertel, enseigne des troupes de la colonie,
qui commiiiide h Chatakoui, a envoye des Tétes-Plnt,es
faisant polir eux et pour les Chats qui se plaignent de
trahisons de 1'Anglois ; ils paroissent vouloir prendre la
hache de leur pè~e le Fiancois ; ils sc plaignent qu'ils
n'ont pns eiitendii l~arler de iioiis depuis UII collier
envoyd il y n deux ans par M. I>ii~niiys, conirnandaiit
du Udtroit. Ali reste, cornrile ces paroles ne sunt portées
que par deux Têtes-Plates que le liasard peut avoir
ooiiriuits chez le sieurHertel qui Iiabite chez les Chaou6
uoiis, il faut attendre si c'est le vœu g611L:ral de Ieiir
nation; inais aeladonne toujours occasiou d'y renvoyer
un collier.
11. ile Bellestre écrit du Détroit qii'on ne doit lias eu
attendre de grands secoiirs; il lie parolt pas encore en
mou~euicnt.
On n'a auciiue nouvelle du convoi des Illiiiois. Fnr
la dlposition d'un des prisonniers fait B la Belle-Elirière,
les Arigiois voudroient tenter quelque chose par la
rivière des Chérokis sur uii fort qiie nous avons dans
cette partie. Ils ont aussi delapeiiie B lever du monde
en Virginie. A la vérité cette d4position est la seule
qiii parle ~iiini, les autres n'en disent mot.
On dit M. de Langlade en mosche avec beaucoup de
sauvages du côtb de Michillimiikinac pour se rendre,
dit-on, de ilos côtés.
Nouvelles de Saint-Joseph, M. Le Verrier, qui y
commande, attendoit arec impatience le retour des