Page 180 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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pxrtie,  rst pns~de, et  voiis  retiforcer  da  la  rhserve  de
                                           Repeiitigriy  et essayer  un conib,i.t  Inrsqii'ilri  voiidront
                                           passer.
                                                            TROISI$>~IE PARTI
                                             Borùor  le  riiisseaii  de  Montmorency  et  ne  la.isser,
                                           <iepiiis Bcniiport jlisqu'à  la  rivière  Saint-Charles,  que
                                           trois  iiiille  hommes.  L'incort\~étiient de  ce  troisième
                                           parti est qu'ils  se  r~jet,tcront dans leiir~ berges et que,
                                           daiis iine niiit, ils vieridront  ddbarqiier rntrc noiia et la
                                           riviére  Sain t-Charles.




                                             Poitrili~oi pas, dans la nuit' faire c1i;inger leu Eqitipages
                                           des offieirrs et les renvoyer, laisser le esnip teiidu, cent
                                           horriines par  batailloii  avec  la moiti4  des  tambours, le
                                           lieiiknant-col«tiel  de  piquet,  ceiit  liomnias  des  Trois-
                                           RiviAres, trois  cciits da  Québec, partir Q dix heiires dii
                                           soir 11011r  venir  ~ous joindre,  et se  porter  sur les  trois
                                           giiés rivet deu  guides que voiis  auriez d'avance,  et  iine
                                           (lispositioii  fiiite  liout  ~rriver  la  poiiitc  du  jour  siir
                                           l'ciitieiiii,  (~iiel(~iies charrettes pour port,er la poudre ?  Il
                                           faiidroit pour  cela être nialtres des dé6lés de3 troisguEs,
                                           de l'autre  côté du Saiilt.
                                             Le lieutenant-coloiid  de piquet feroit  faire le service
                                           R  l'ordinaire  ; et, dans Ic cas oii l'on  viendroit  X lui  en
                                           force, il abandonnerait  son  camp et son  artillerie  et se
                                           retirerait  derrière  la  rivière  Saint-Charles.  derriero
                                           laqiielle les ennemis nous  poiisseront  méthodiquement
                                           sous peu de joiirs.  Votre avis en 1)eii de iiiots,  quoiqu'il
                                           m'cn  coûte de  vous 4vciller.  Si von3 vous en tenez ail
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