Page 182 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
P. 182
XCIX
10 juillet 1759.
Diiitias part ce mir. Si le siicciis nii l'irifortiino peut
remettre les têlea, ce sera B ruerveille. Au reste, la nuit
est favorable ; je doute qii'ils songent iioiis attaquer;
cependant, coniine cette partie-ci est foible, j'envoie nos
trois aonipagiiies de grenadiers passer la iiiiit nu bivouac,
à la grange de d'Alquier.
Je vous promets que hI. de Vaudreuil et Monsieur
l'intendant ne sont pas tranquilles de se voir avec aiissi
peu de monde.
Rotre mouvemeiit a fait dépêclier une berge de la
pointe de Lévis, qui a ras4 Vile d'Orl4an3, pour aller au
pand camp. Soyez bien attentif, par vos découvreurs
sur l'au aux mouveuients de leurs berges. Il seroit
dur qu'ou nous dtrobât une msrciie.
Il faut tâcher qiie nos sauvages, ilos si~ldats et nos
Cilnadiens se ménagent lin pcii en fusillalit ; car, quoique
noua leur tuyous du monde, je regrette bien les nbtres.
Si vous ri'avez rien Ii me faire dire, ïeiivoyez cetti:
oràonnance tout unimeiit son Giinp. J'irai voiis voir
demain de trbs bonne heure.
Mon observateur dit qu'il y s. nn trXs petit camp au
bas de I'llc d'Orl8ans; niais il me yemble que c'est
toujours le meme, qiii est celui.de quelques canonniers.