Page 88 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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en scconde ligne auciirie plilce îurte, auciin licu üii il y
ait un d6pôt de ~uiiiiitioris de guerre et do bouche ;
1" Le Caiiada ne 11eui se sui~teriir par lui-meme et
sans le ~ecours do la Frniice.
On fera crtte ileiisiOmc qucstioii : LE Caiiada perdil,
la Frauce prut-elle snuteiiir la 1,oiiisianc I
Non, dans la situatinii ~ctuello de In Luuisianr.
1" isu' II' n dtins cette ~1ariiiPre colonie ni
~Ciibral, iii Lioiiiiiie dc qierre, iii tioiil>rs sgiierries, iii
iiig1'-uieiirs, ni artilleurs, oficirss et soldiitu eii ni~iiilire
sunisaiit ;
2' l'uisqiie le Canada. perdu, la Loiiisiaiie serilit
ciiclav~!r dans les forces anglnisrs, sans panvoir irucvoir
les secours de Fiance que 1,:~ une sculc porte htroitr,
et que Iti. pnisaaucï la 1~111s forte 811s uicr fe~.ueroit
:tiséiiieiit,.
Ut! lit solution de ces àeiis questioiis je coiicliis :
1" Que la Cuiir, eii pii:\imyant le cas de la ]>rixe ile
Quét~ec, et iiiênic la 11ei.t~ ini:vital,lc dr IR coliiiiie, si
l'arinée eat battue et los ailcrt.3 froiltiéres fur~ÿes. ciivoie
R soli goii\:t!rneiir géiiEiï11 pleiu poiii,riir do czyiituler
pour toiit le Carinda, ct ses iiialruct,ious siir le gcnro et
lit nature de üetii: cspitiilntioii. Sans cela, le pays tout
ouvert seroi1 aiiLi(.rc~uriil sai;ïapf, lçs h,xljitniitc dial>er-
SC* ct ddtriiits, 1i1 colüuie perdue sii.11~ ressource pour le
