Page 83 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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Il paraît donc qu'on ne peut songer h cet armement,
                                           et qu'il  faut se  réduire  B  traiter le  Canada  comme on
                                           traite  un  malade  désespér6,  qu'on  soutient  avec  des
                                           cordiaux, en attendaii~ qii'il  e'hteigne  ou que peut-&tre
                                           une crise la saure, c'est-à-dire  n'y  envoyer que l'abso-
                                           lument  nécessaire  pour  qu'on  puisse  tenter  de  s'y
                                           défendre.
                                              Or cet absolu ntcessaii.e,  quel est-il ?

                                             Quel est  l'nbrola  i~dcrusaire qu'il jau1  eirvoger pour  qu'on
                                                        puisse feiiter de se  <idfendta?

                                              l0 Vloîe,v.-En  charger des batiments pour le conipte
                                           du  lloi;  f;tvoriser le  miinitianiiaire  qui  fait  dans  ce
                                           genre de trhs grands arnieiiients, afin qiie ses vaisseaux
                                           aient  des équipages;  enyoyer da  la poudre alimentaire
                                           éproiil~be aiix  invalides.
                                              2"  ,lizanit ions di. guer.rc,  ti'cl; n  rl'rr~rtillclie, ~mtil-
                                            leuïs et ingh~i?;~urs. - Io Le pllis  de poudre qu'il  sem
                                           poesible,  des  inortieia  dr  neuf  et 'di~iize pouces  et  la.
                                            plus  gande  q~iaiitit8 de  boinl~es de  ces  calibies  pos-
                                            sible, dût-on  eu lester tous les vi~issenux ;
                                              ?O  Un  train  d'nrtiilerie  de  campnLme,  et  pour  le
                                            servir,  ini  dét~clienient b  la suite  des  troupes  de terre
                                            c«iupos<  de quatre  iiighnieurr; *  et deiix dessinateiirs,
                                            ÿiiicliiante  caiiuniiirra,  cinquante  hiiibardiera,  q1i:itre


                                             ' Qu:oii se représente oiiiq  cents  lieues de paya oii il faut
                                                             et
                                            aniir  crase  constr~~i~.e se rrtr3incherl  et Pori  verra s'il y  n
                                            trop d'uii  ingénienr  en  chef et de cinq  iiigéiiieui-s  aoug  ses
                                            ordres.
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