Page 91 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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heure instruits. Je finis ce iuiinoire par I'ohserl-iitiou
uuivante :
Si la Fvwriee uoriloii.,faii.e UTL arnte?r~erit 1iZur fovtl le Cniindo
seroitpltie sûriment dQqj6pw ane ditleraian que
p,rr 61~ enwi direet.
Si la Fraucil voiiloit faire un arrneIueIit plua foit
pour dégager le Cniiada, elle produiroit les effets plil.;
sîirenie~it pai iiiie diversion que par iiii eiivoi direct.
La flotte eiivoycie à Qiibbec courroit risque d'btre inter-
ceptke, oii ù'ariiver Lrop t,ad, ces deux malheurs seroient
égaiix.
Je voi~drois ~~niii. la diversion, qiie lc dbbi~~<liienieiit,
Re fit à la Caroline.
1" Les Aiiglois lie craignent ikn lioiii' ces côtas, et
il acroit facile ila ~iuljlier un aube ol~jet de i'mmeinent ;
2" La Caroline est i!loipi-e de toutes les forces (111e
les Anglois oiit dalis ce conDiieiit, de toila les poiiits où
il6 noiiü veiilent att:iquer ; le danger paroît pliis pand
de loin;
3" La Caroline et lcs pruviiicch voibines annt reni-
pliru <le nég~es ; quel parti n'en tireroit-on pns ?
4O Les tmiipes de ddbarqiiemcirt, dniis le cas oii
ellrs ne paurrciierit plus Leiiir, se retirernierit par la
rivière des GT~.e'~~~qii/ia A In Louisiaiie.