Page 81 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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de la niarine, ail plus cinq ciu six niille nliliciens, voilti
nos forces. On ne peut ~iiettre les saii\,ages en ligne de
coriipte. Les présenu des Bnglois, riotre niisk~e, notre ai
prodigieiise inf6riorité, qiie de nicitifs pour rirlentir leur
ardeur. D'ailleiirs indépenclauts absoluiiient ; ne faiseut
jamais deux expéditioiis de suite; 1apreniiAre ii'eût-elle
nboutie qu'a lever une chevelure ; peu propres ii la,
dbfensive, craig~iant la niort, qiiel parti peut-on se
flatter d'en tirer ?
Pbcen.-Niille place forte dalis le prtya. Nilgsiia, la
p1u.i soutenable ilc toutcs, rie peut, hieil stt;biluée, tenir
plus de trois se~uai~iee. Des boinbes seules forcerriiit
de reiidre Carillon, petit rectangle Gtroit, puisque suri
plus grand côti. a. ci~iqiiaute-quatre toises, et le petit
trente-neuf; d'ailleurs salis cns~~uates. Toutes ces eut~e9
Iiicoques rlii'on appelle 1Ui%s, ùo~it B peiiie h l'abri d'iiri
aoup de runin. Je ii'eii excepte ptns &Io~itrbal rt Qiiéliec,
si l'on est uiie foin irrrivC ail pied rie leurs miirs.
I.lui.e3.--Xcius iiiancliions de vi\~res, c'est-A-dire qii'en
.éco~iomisnlit hieii le peu qiie~ious e~i avoiiq peiiie
youria-t-on e~itrer eii campagile et y siib.siater le
piernier niciis.
iVCruwitiona de yziei.,l.r. -Nous iuüiiquoiis de poiidra
au poiiit que, ai les Anglciis vieniieiit .i Québec, un n';t
point de quoi tirer dri caIion six jours. Presque tous
les caiici~is sont de fer et ruauvais ; on Iuaniliie de nior-
tier? et pliis encore de boinbes du calihre de ceux
qu'011 a.
et
Corp~cZ'u~~tillr~ie ghie. -011 n'a dnns tciute la
colonie polir le service de tou3 les forts et de plusieiiis
corps d'nrni4ea rtpa~idus dans pliis de cinq ceiits lieues