Page 151 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
P. 151

pris.  11 est cependant néces.  que, si les secoura que j3y dca~
                                          seire  d'en  attendre  le siège ;  tine  avec  Y.  Pouchot  et la
                                          mais  il  ne  faut  pan  encrifier  réunion  des  forces  des  pay8
                                                             ;
                                          une trop forte garni~on   d'en haut peui.ent  avoir lieu,
                                                                   l'on  sera  en ét,at  ù'attnrluer
                                                                   l'eiiiiani avant qu'il  coit à ce
                                                                   fort  et  au  moment  de  son
                                                                   débarquement. J'aiégalement
                                                                   donné  des  ordres  pour  que,
                                                                   dans  le  cns  que  nous  y  fus-
                                                                   sions  battus,  il  ne  restàt  d
                                                                   Sisgara que la. gnrnisonnéoes-
                                                                   raire, et pour étbblirun camp
                                                                   de  l'autre  càté  de la  ririère
                                                                   qui, protégé et protégeant res-
                                                                   pectivement nos barques, faoi-
                                                                   literoitla retiaite de la garni-
                                                                   son, lorsqu'eiie serait réduite
                                                                   &  l'extrémité.  J'si  pris  pour
                                                                   cette  partie  lea  mesures  qui
                                                                   m'ont  paru  las  plus  justes,
                                                                   dans la situation où nous noua
                                                                   trouvons  ;
                                            13O Quoiqu'il  faille  donner   13O  S'ayant, point de vivres
                                          à  la  honne  fortune  pour  la  h Québec pour faire trarailler
                                          cote de Québec, il faut oepen-  oxtérioui,oment,  je  ne  voie
                                          dant  faire  quelques  disposi-  aucun  inconvénient  à  tirer
                                          tions générales, tirer le moins  des habitants de oe gouverne-
                                          d'honuner  qu'il  fie  pourra  de  inent, étant assuréde les faire
                                          ce  gouvernement,  fermer  la  descendre  promptement  au
                                          ville, Btrblir  dea  batterie6  oc  besoin.
                                          fairire une disposition généide   J'ai ordonné à  Y. de Pont-
                                          ou  ordre  de  baiaille,  pour  leroy  de  toujours  faire  tra.
                                          que, RU=  une  alarme,  chacun   ailler  à.  l'intérieur  ù fariiier
                                          awhe sa  beao-me,  et manceu-  la ville.
                                          vres  B  f&im depui3   hou^   Les officiera <l'nrtillerie tre-
                                          raskn  et  SaintJoachim  jus.  vailleront  sussi toujoure aux
                                          qu'à Québec, soit officiela, sol-  bntte~iea dont ils sesont char-
                                          dais et Canadiens, tant  oeux  gés.
   146   147   148   149   150   151   152   153   154   155   156